Bus caillassé à Besançon : la CGT dénonce l’inaction des pouvoirs publics

Le syndicat réclame davantage de présence humaine dans les bus.

Réagissant au « énième caillassage » d'un bus, lundi 26 mars vers 21 h aux abords de la Polyclinique de Franche-Comté, à Planoise, la CGT des Transports urbains de Besançon estime que le conducteur, qui avait fait une remarque à deux passagers qui fumaient, était « visé ». Choqué, il a été conduit aux urgences et est en arrêt de travail.

Voici l'essentiel du communiqué syndical : « Si ce fait divers peut sembler banal, il ne faut pourtant pas le banaliser », réagit le syndicat qui interpelle les pouvoirs publics : « Quelles réponses apportent le Préfet et le Maire notamment pour enfin protéger ces salariés chargés de missions de Service Public ? Nos employeurs successifs (Kéolis, Transdev puis Kéolis) ont-ils pris la mesure de ce qui se passe, eux qui sont chargés de notre sécurité au travail ? [Leur] silence devient assourdissant. Nous avons déjà rencontré lors de réunions tous les interlocuteurs possibles et imaginables. Le sujet revient est évoqué régulièrement. Qu’en est-il ressorti ? RIEN. Quelles mesures ont été mises en place ? AUCUNE. Nous avons souvent réclamé plus de présence dans le bus afin de sécuriser les transports (...) L’immobilisme et l’indifférence des personnes en responsabilité n’est plus acceptable. »

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