Ah les bons camarades !

Les socialistes divisés sur la répartition des directions...

Ah, les bons camarades ! Voilà que Patrick Ayache, longtemps directeur général des services de la ville de Besançon, désormais vice-président au tourisme du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, cosigne avec les élus régionaux bisontins Élise Aebischer, Luc Bardi et Yacine Hakkar, défendent la proposition de Marie-Guite Dufay de mettre « à Dijon le chef-lieu, à Besançon le siège » de la nouvelle région.

Ils évacuent les « pressions exercées » par Jean-Louis Fousseret, qui n'est pas nommé, qui s'insurgeait du revirement de la présidente qui aurait accepté, sous la pression des socialistes de Côte d'Or, de ne finalement pas implanter les directions de l'enseignement supérieur-recherche et de l'écologie à Besançon.

Et prennent exemple sur Grenoble « qui n'a jamais été capitale de région et qui a su connaître un développement exemplaire n' a jamais compté que sur son dynamisme pour devenir en fait une ville capitale. Nous savons que nous pouvons compter sur le dynamisme de Besançon. »

Petite différence : Grenoble a su être à plusieurs reprises le laboratoire d'une gauche municipale se renouvelant. Dans les années 1960 avec le PSU et les GAM, les groupes d'action municipale, tandis que Besançon fut avec l'histoire Lip un laboratoire des thèses autogestionnaires de la CFDT d'alors et... du PSU. Et lors des élections municipales de 2014 d'une alliance Verts-PG victorieuse du vieux PS, tandis qu'à Besançon la classique union PS-PCF-Verts tenait bon face à la gauche radicale et critique divisée.

On dit que les États ont la politique de leur géographie. Les villes et les régions aussi sans doute.

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