Première et brève enquête sur la sociologie des Gilets jaunes

Un tiers des personnes interrogées sont ni de droite ni de gauche, très peu sont d'extrême-droite, une majorité relative se dit de gauche...

Une rapide enquête d'un collectif de chercheurs portant sur des questionnaires proposés à 166 Gilets jaunes, ce qui est un effectif trop faible pour généraliser, confirme les impressions empiriques que l'on pouvait avoir sur la sociologie des acteurs du mouvement. Les employés sont surreprésentés, tout comme les artisans, commerçants et chefs d'entreprise, et les inactifs (retraités) nombreux. 

Un tiers des interrogés se disent « ni de droite ni de gauche », 28% se classent à gauche, 15% à l'extrême-gauche, 6% au centre, 8% à droite et moins de 5% à l'extrême-droite. Pouvoir d'achat et réduction de la fiscalité arrivent en tête des motivations, devant une meilleure répartition des richesses, l'opposition au pouvoir, et plus loin la revendication d'une réforme constitutionnelle... L'écologie et l'immigration sont citées par 3% et 1% des personnes interrogées...

Voir ici sur le blog de Laurent Mucchielli.

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