90.366 inscrits à Pôle emploi en janvier

Les statistiques mensuelles de la DIRECCTE de Franche-Comté font état de 80.941 demandeurs « tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi » dont 26.738 ont une activité réduite et 54.203 sont totalement chômeurs.

chomagefin2012

Les statistiques mensuelles de la DIRECCTE de Franche-Comté font état de 90.366 inscrits à Pôle emploi fin janvier dont 80.941 sont « tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi ». Ce dernier chiffre est en augmentation de 11,4% sur un an et de 1,4% sur un mois. Parmi ceux-ci, 54.203 chômeurs n'ont aucune activité et sont en hausse de 15% en un an, de 0,2% en un mois, et 26.738 autres chômeurs ont une activité réduite.

Fin janvier, l'indicateur du climat des affaires de la Banque de France s'améliorait pour le troisième mois consécutif dans les services marchands, tout en demeurant en retrait sur la longue période. L'automobile attend un « léger redressement » dans quelques mois lorsque sortiront les nouveaux modèles.

Selon une autre statistique, portant sur les chiffres de décembre 2012, L'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt concentrait 30.499 inscrits (+11,7% en un an) et 37,7% du total régional. La hausse la plus forte s'enregistrait dans le bassin d'emploi de Morteau (+16,2%), la plus faible celui de Saint-Claude (+4,8%). Notons 19.882 demandeurs inscrits dans le bassin d'emploi de Besançon, 8.469 dans celui de Vesoul, 6.457 dans celui de Lons-le-Saunier, 4.469 dans celui de Dole, 3.341 dans celui de Pontarlier, 2.471 dans celui de Morteau, 1.868 dans celui de Gray.

12.482 salariés en chômage partiel en janvier
Le chômage partiel a concerné en janvier 12.482 salariés dans 190 entreprises pour 875.288 heures. La plupart sont dans le Doubs qui concentre 10.601 salariés dans 112 entreprise pour 730.057 heures.
Les derniers chiffres de l'intérim ont quatre mois : 11.558 intérimaires étaient en poste fin octobre, contre 12.399 fin septembre, et 14.786 un an plus tôt, en octobre 2011.

99.654 inscriptions à Pôle emploi ont été enregistrées dans la région en 2012. Les premiers motifs sont la fin d'un contrat (23.221, +7% en un an) ou la fin d'une mission (9.548, +4,8%). Viennent ensuite 10.257 licenciements dont 2.389 économiques (+11,4%). On s'inscrit aussi parce qu'on se remet à chercher un emploi (8.628 personnes, +6,3%), parce qu'on entre dans la vie active (4.824, +5,1%), parce qu'on a démissionné de son poste (3.199, +7%). A noter, la vaste et curieuse catégorie des « autres cas » dans lesquels on s'inscrit, et qui comprend les ruptures conventionnelles. Les syndicats soulignent qu'elles sont en constante augmentation, et sont d'après eux des licenciements déguisés. Une source proche de l'administration confirme cette augmentation et évalue les ruptures conventionnelles à quelque 4.000 pour l'année 2012.   

Parallèlement, on a enregistré l'an dernier 90.956 sorties de Pôle emploi, principalement pour absence d'actualisation (37.553, soit -1,6% sur un an) et reprise d'un emploi (18.354, soit - 8,4%). On peut aussi être en stage (9.126 cas, + 4,8%), avoir été radié administrativement (8.801 cas, - 5,6%) ou avoir arrêté de chercher : 6.975 cas dont 4.312 pour maladie (+1,6%) et 539 pour cause de départ à la retraite (+166,8%). 

Emploi salarié : moins 7% en dix ans en Franche-Comté
A partir d'un indice 100 en 2002, on peut mesurer l'évolution de l'emploi salarié des dix dernières années. En France, l'indice est resté stable jusqu'en 2005,a crû jusque début 2008 (indice 103) avant de chuter (100 en 2009) puis très légèrement remonter (101 fin 2011). 
La baisse de l'indice est quasi constante en Franche-Comté où l'on n'a noté qu'une stagnation à l'indice 96 entre 2005 et 2008, puis autour de 92/93 depuis 2009.
C'est dans le Jura que l'indice est le plus dégradé : il a chuté à 88 en 2008 et 2009 avant de remonter autour de 90 en 2010. L'indice s'est maintenu en haute-Saône jusqu'à 103 en 2003 et 2004, avant de descendre à 95 en 2008, de connaître une légère remontée à 97 début 2011 puis de retomber à 95 fin 2011. Dans le Doubs l'indice a régulièrement chuté (96 en 2005, 93 en 2008) puis est remonté (95 en 2011). Le Territoire de Belfort a connu la plus forte chute entre 2002 et 2005 (indice 94) avant une remontée à 97 en 2008, puis une nouvelle chute à 93 en 2011.  

 


 

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