Voir des films chez soi en attendant la magie des salles obscures

Comment continuer de voir des films pendant le confinement ? Comment remplacer notre besoin d’images, de films différents, d’un accès autre que celui du flot télévisuel dans lequel on trouve la reprise de très bons films et des séries.
Parfois, on peut aussi avoir envie de quitter les chemins habituels pour flâner au bord d’une rivière. C’est la même chose en matière de cinéma.

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Comment continuer de voir des films pendant le confinement ? Comment remplacer notre besoin d’images, de films différents, d’un accès autre que celui du flot télévisuel dans lequel on trouve la reprise de très bons films et des séries. Parfois, on peut aussi avoir envie de quitter les chemins habituels pour flâner au bord d’une rivière. C’est la même chose en matière de cinéma.

Comment éviter les géants à l’instar d’Amazon Prime Vidéo dont la réputation mercantile et éthique n’est plus à faire ?
Comment voir des films récents ou des films de patrimoine pour satisfaire notre curiosité et une autre approche du monde en attendant la reprise du chemin des salles obscures ?

Le marché de la VOD (Vidéo à la demande) et SVOD (vidéo à la demande par abonnement) est actuellement entre les mains de Netflix, Amazone Prime Vidéo en attendant la riposte des grandes sociétés comme Apple, Disney etc…
Pendant le confinement, on peut voir des films, en restant à la maison, gratuitement ou pour une somme modique (pas même le prix d’une place de cinéma). On peut construire sa propre programmation à partir des sites dont nous allons parler. En attendant bien sûr, le retour de la magie des salles obscures. A l’automne, les films des festivals de Cannes, Berlin et Venise devraient être en accès libre sur Youtube.

Factuel Info (en accès libre)

Sur le site de notre journal, on peut voir ou revoir six films de François Royet : « Huile sur toile » « Terre, savon, et rouille sur fond de journal » « Courbet la tourmente » « Ce chou si beau » « Chaque instant » et « Confiés à la forêt ».
Merci à François Royet de nous avoir laisser la possibilité de diffuser ses œuvres pendant le confinement.

La Cinémathèque française

La Cinémathèque française (Plateforme HENRI) propose un film par soir gratuitement. Il s’agit de véritables trésors du patrimoine comme les films de Jean Epstein, Marcel Lherbier et de plus récents à l’instar de « Un monastère en Toscane » de Otar Iosseliani ou « Personne n’est à la place de personne » un film de Dominique Gonzales Foerster et Ange Leccia avec Christophe (disparu récemment) à voir évidemment.

Madelen

Madelen est la nouvelle offre streaming de l’Ina gratuite pendant trois mois.

Tënk

Tënk, plate-forme créée par le Festival de Lussas permet d’accéder à des films sélectionnés dans les festivals du documentaire depuis le début du confinement. Une sélection de films du Festival du réel a présenté des œuvres élargissant notre univers sur des thèmes passionnants comme l’approche de la mort dans une famille chinoise (« Jia Ting Hui Yi » de Gu Xue), l’attente de la traversée du désert d’une caravane de migrants entre le Mexique et les Etats-Unis (« L’ombre du désert ou le paradis perdu » de Juan Manuel Sepulveda) et le Grand Prix 2019, « Bewungen eines nahen  Bergs » de Sebastian Brameshuber, le portrait d’un mécanicien autodidacte qui répare des voitures sur un site industriel autrichien et les achemine dans son pays natal.

Ensuite, les films du Festival Latino de Toulouse ont été présentés à l’instar de « Pirotecnia », film de Federico Atehortua Arteaga sur l’exécution au début du siècle du président colombien Rafaêl Reyes et la manipulation faite autour des images, et le superbe Lapü de Juan Pablo Polanco et Cesar Jaime sur un rituel d’exhumation en Colombie.

Enfin les films du Festival « Visions du réel » de Nyons, en Suisse, nous offrent en ce moment un panorama des grandes questions qui hantent le monde : à titre d’exemple « Of Land and bread » relate une expérience cinématographique hors du commun : l’association de droits humains B’tselem a lancé en 2007 un projet consistant à fournir des caméras vidéo et à former des volontaires palestiniens en Cisjordanie pour documenter leurs vies sous occupation israélienne. Composé de nombreux courts métrages, « Of Land and Bread » est un film très douloureux. (Coût de l’abonnement : 6 euros par mois).

Cinetek

C’est le site des réalisateurs ; il présente dix film par mois regroupés sous une thématique. Ce mois-ci le thème est « Double je » et nous fait découvrir des films comme « Persona » de Ingmar Bergman (1966) « Cet obscur objet du désir » de Luis Bunuel (1977) « Identification d’une femme » de Michelangeloo Antonioni (1982), « La double vie de Véronique » de Kieslowski (1991).

Cinetek s’adresse aux spectateurs cinéphiles intéressés à la fois par des films de patrimoine et des films récents. (à partir de 2.99 euros – VOD et abonnement).

Mubi

Toujours dans l‘idée de présenter une grande variété de films, Mubi programme trente films par mois. Un film disparaît et un autre arrive. La spécificité de Mubi est la reprise de films de la Quinzaine des réalisateurs. Proposée en ce moment, une rétrospective des films de François Truffaut devrait permettre à ceux qui aiment la Nouvelle Vague de revisiter ce l’œuvre du cinéaste. (8.99 euros par mois)

Cliquer ici.

 

 



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