C'est devant l’ARS (Agence régionale de Santé), à la City à Besançon, qu’une quarantaine de sages-femmes se sont donné rendez-vous ce matin à 9 h. Plusieurs praticiennes mais aussi de nombreuses élèves étaient présentes, avec un masque rouge sur le visage pour une journée nationale de grève.
Selon Isabelle Maignien, leur porte-parole, les conditions de travail des sages femmes ne sont plus du tout supportables. Un très large cahiers de revendications (disponible en ligne dans tous ses détails est disponible sur le site le l’organisation nationale syndicale des sages femmes (l’ONSSF), renvoyant aussi bien aux conditions d’emploi, de rémunération ou d’embauches.
Selon les chiffres fournis par les services administratifs du ministère, pour un contingent de 3000 patients, il faut compter 16 sages-femmes. Selon les chiffres des sages-femmes, pour un service correct aux usagères et leur famille, il en faudrait 29. L’écart est pour le moins important et montre combien les membres de cette profession (quasiment intégralement féminine) sont à la recherche de respect et considération.
Évidemment, le 8 mars, journée internationale des femmes, représente une date symbolique pour cette mobilisation. Après une prise de parole devant l’ARS, elles sont parties manifester en ville, avec des rencontres prévues, notamment à la mairie. Cette journée prolonge les grèves engagées les 10 et 24 février.
