Tom (joué par Thomas Guy) se prépare à son premier jour dans son nouveau lycée. Ado « timide et sensible », il veut donner l’impression d’être « Un vrai bonhomme », titre du film de Benjamin Parent (sortie le 8 janvier 2020). Tom suit les conseils précieux de son grand frère, Léo le beau gosse (incarné par Benjamin Voisin), mais le petit frère n’est pas aussi cool ni détendu que l’est son aîné. « J’avais envie de parler de la masculinité et des injonctions de virilité », confie le réalisateur Benjamin Parent, « de montrer comment on est entouré de références à des hommes forts et comment finalement ça nous atteint ».
Tom (joué par Thomas Guy) se prépare à son premier jour dans son nouveau lycée. Ado « timide et sensible », il veut donner l’impression d’être « Un vrai bonhomme », titre du film de Benjamin Parent (sortie le 8 janvier 2020). Tom suit les conseils précieux de son grand frère, Léo le beau gosse (incarné par Benjamin Voisin), mais le petit frère n’est pas aussi cool ni détendu que l’est son aîné. Ou plutôt était, car on comprend vite que ce frangin est mort, et qu’il n’apparait que pour son cadet, tel un ami imaginaire.
Maladroitement, Tom essaie d’intégrer la bonne bande, d’être populaire, comme l’aurait été son frère ; mais il a beau enfiler le blouson de Léo, il ne parvient pas à être « un vrai mec », tombe amoureux de la jolie fille de la classe, bien trop stylée pour lui, et devient copain avec le geek le plus « bizarre » du lycée. Dans cette famille endeuillée, les parents sont interprétés par la douce Isabelle Carré et Laurent Lucas, Tom tente de se rapprocher de son père, qui pleure encore son fils préféré.
Cocréateur de la série « Les Grands », Benjamin Parent poursuit son exploration de l’adolescence avec ce premier long-métrage ; à défaut de devenir « Un vrai bonhomme », Tom va finalement trouver sa place, s’affranchir de la présence de son frère, de l’exemple de celui qu’il ne sera jamais, et s’échapper à jamais de « la fabrique à macho ».
« Il me reste deux films à faire », confiait le cinéaste aux Rencontres du Cinéma de Gérardmer. Lui qui a tourné une cinquantaine de films est cette fois le filmeur filmé par Philippe Azoulay, qui lui consacre un documentaire, « Tourner pour vivre ».
« Ce film est un conte fictionnel, inspiré d’anecdotes de mon enfance, de personnages et d’événements réels », confiait le réalisateur argentin Juan Pablo Félix, lors des Rencontres du Cinéma de Gérardmer. (Sortie le 11 mai)
« C’est un film qui rassemble toutes mes passions », confie MB 14, qui joue un jeune rappeur doué pour le chant lyrique. « Notre référence, c’est Billy Elliot », ajoute le réalisateur Claude Zidi Jr. (Sortie le 4 mai)