Un homme sur un cheval. Il porte une cuirasse, symbole de la célèbre fête des samouraïs qui rassemblait chaque année depuis mille ans toute la ville de Minamisoma. La caméra s’approche et fixe quelques secondes son regard inquiet. Autour de lui, une ville fantôme. Une atmosphère pesante. Le vide. Ce qu’on appelle le bord de la zone interdite. Ainsi commence Welcome to Fukushima...
« Le mot énergie m'énerve... Les enfants parlent de points, les professeurs d'argent, la société d'énergie. C'est du langage de camé ! Il faut arrêter de se demander par quoi on va remplacer le nucléaire. On arrête et on verra. » Alain de Halleux ne fait pas que des films sur le nucléaire, c'est aussi un militant et un débatteur. Il était mercredi à Besançon pour la première projection française de Welcome to Fukushima.