Qu'il est difficile d'être après avoir été ! Difficile d'avoir, comme le PS, donné le ton à gauche depuis plus de soixante ans à Besançon, été en mesure d'imposer ses vues à ses partenaires, et se retrouver aujourd'hui dans la position inverse. « On a parfois l'impression qu'on est sur un strapontin. Quand on s'en plaint, ils nous disent : vous nous l'avez fait », explique Pierre Gainet, le secrétaire de la section bisontine du PS, en évoquant les relations avec les autres formations de gauche. « Il faut que le PS accepte de passer de l’hégémonie au statut de simple partenaire », dit ainsi le président du groupe communiste au conseil municipal, Thibaut Bize, qui lui-même sait combien pèse son parti.
Un document et trois entretiens pour approfondirL'éphémère proposition de Barbara Romagnan. Nicolas Bodin (PS) : « Il faut entrer en campagne ». Anne Vignot (EELV) : « C'est encore difficile d'être derrière une...
L'accès à l'article intégral est réservé aux abonnés.
Si vous possédez un abonnement, connectez-vous :
Pourquoi Factuel Info est payant ?
- C'est un journal sans publicités, indépendant des pouvoirs économiques, etc...
- Son projet éditorial consiste à publier juste plutôt que juste publier
- C'est un journal participatif En savoir plus