L’élection d’Alauzet validée par le Conseil constitutionnel

L'élection d'Eric Alauzet a été confirmée jeudi 29 novembre par le Conseil constitutionnel. "Soulagé", il va vraiment installer son équipe et pouvoir se consacrer à son mandat de député. Le Conseil constitutionnel a garanti 89 voix d’écart(19 votes retenus comme irréguliers) et rejeté la requête en annulation déposée par le député sortant Jacques Grosperrin(UMP).

Alauzet élu

L'élection d'Eric Alauzet a été confirmée jeudi 29 novembre par le Conseil constitutionnel. "Soulagé", il va vraiment installer son équipe et pouvoir se consacrer à son mandat.  Le Conseil constitutionnel a garanti 89 voix d’écart (19 votes retenus comme irréguliers) et rejeté la requête en annulation déposée par le député sortant Jacques Grosperrin (UMP).
« C’est un sujet à la mode après les élections et de la part de ceux qui sont battus : le recours qui conteste les signatures », a-il indiqué vendredi 30 lors d'une conférence de presse dans sa permanence électorale cinq mois et demi après son élection dans la 2ème circonscription de Besançon avec 108 voix d'avance. Eric Alauzet a dû fournir des attestations pour justifier de 72 signatures. « J’avais 100 % d’explications à l’exception de dix personnes que nous n’avons pas pu retrouver. 15 signatures au total n’ont pas pu être attestées. Des procurations ont été faites pour des jeunes qui étaient à l’étranger, ce qui explique des signatures identiques à la suite. Des femmes ont été enregistrées sous des noms différents, des ratures… Sans les démarches que j’ai dû effectuer, le Conseil constitutionnel m’aurait retiré toutes les voix litigieuses. Il est nécessaire de mettre de l’ordre dans cette procédure. Ce devrait être au plaignant ou à un tiers de démontrer ce qui contrevient. »
« Tout n’est pas permis » rajoute-t-il pour dénoncer le soupçon de fraude sur lequel s’est appuyé Jacques Grosperrin.
Eric Alauzet dit avoir beaucoup appris. Il veut se consacrer à présent et en priorité aux problèmes de l’emploi et de la sécurité alimentaire en tant que député. « Comme annoncé il y a un an, je renonce à mes mandats à la ville de Besançon, à la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, au SYBERT (syndicat mixte de traitement des déchets) et à la vice-présidence du Conseil général où je conserve un mandat simple. J’ai déjà averti Jean-Louis Fousseret qui doit s’organiser en conséquence. »
Quand on l’interroge sur les élections municipales de 2014, il affirme avoir « en ce moment la tête ailleurs » et ne pas avoir suivi les discussions sur le sujet entre sa formation politique et le Parti socialiste. Toutefois, si le mandat « se terminait bien » et dans la dynamique qui a prévalu jusqu’alors, une liste autonome des Verts au premier tour, « même si elle est possible, est une perspective faible. » En tous cas, il assure qu’il ne la conduirait pas.

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