Claude Buchot : « on sera force de proposition »

Le militant pour une agriculture paysanne ne cache pas les difficultés de l'entreprise, mais entend faire campagne sur des projets et une méthode.

Quel est le ciment de votre Appel dans la durée ?

Sa façon de fonctionner, gérer avec l'envie de rendre le pouvoir plus citoyen, rendre la proximité élu-citoyen... Dans notre charte, un élu doit rendre compte périodiquement à une assemblée citoyenne qui peut lui demander de rendre son mandat...

Il n'y a rien de légal, c'est seulement moral...

Oui... La construction de ce projet émane d'une réflexion, de gens réunis dans les cantons, qui font des voeux pour un programme départemental. Alors que souvent, c'est le contraire : on rédige en haut...

Un parti pourrait avoir ce fonctionnement ?

Leur fonctionnement est dévoyé...

Vous serez candidat ?

C'est en réflexion. C'est le canton qui choisit, élit le candidat... Ce ne sera pas un parti qui le désignera ! Un parti ne pourra pas empêcher un candidat...

Pourriez vous défier Christophe Perny ?

C'est une éventualité, mais pas mal de copains comptent sur moi pour Saint-Amour.

Voulez-vous le faire chuter ? Le mettre en ballottage ?

On a envie de mettre en place un autre projet politique. Perny représente le PS national même s'il cherche à prendre des distances, c'est stratégique. Il met en place des projets coûteux et inutiles : le Center Parcs, l'aéroport, l'éco parc... En plus, il a une façon despotique de gérer les affaires et les hommes. C'est le contraire de ce que je représente. 

Si vous gagniez partout où vous présentez des candidats, quelle alliance ferez vous ?

C'est remanié, il y a 17 cantons, 17 femmes... Il n'y a que ça qui permet le changement d'élus. Avec ces cantons différents, les binômes, c'est trop tôt pour parler d'alliances éventuelles. On resterait indépendants. Pour le votre du président et des vice-présidents, on verra qui se présente. Sur les options, on votera selon les projets, ponctuellement. L'UMP et le PS ont des options peu différentes et même si ça marche pour nous, on risque d'être un groupe minoritaire, mais on sera force de proposition.

Vous pensez avoir des élus ?

Ce sera dur, mais si on part vaincu, on n'en aura pas. On veut montrer à nos électeurs qu'on veut être élus, on cherche le pouvoir.   Avec le contexte national qui désoriente, les énormes réserves d'abstentionnistes, on peut inspirer une forme d'espérance au lieu de se jeter dans les bras du FN. Il y a des gens qu'on peut amener à notre cause... Sur Lons, on peut concrétiser les projets du collectif Notre Dame des landes : des petits paysans et une agriculture de proximité qui ravitaillent le centre-ville au lieu de faire des zones industrielles.

Vous ferez campagne ?

Oui ! On ne reste pas chez soi. On existe, il faut être sympa, avoir le sourire...

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