« Besançon Métropole 2020 » présentera son projet le 21 juin

L'association qui semble porter l'ambition d'Alexandra Cordier au sein de LREM en vue des municipales bisontines devrait sortir des questions de pure forme et présenter ses « propositions phares » après avoir auditionné ou rencontré 110 personnes. Son président Serge Bianconi explique que ce travail a été préparé avec Jean-Louis Fousseret, Myriam Lemercier, Guéric Chalnot et quelques autres.

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Alexandra Cordier n'est pas encore formellement candidate à l'investiture de LREM pour les municipales de Besançon, mais elle s'y prépare. Attachée de presse de la ville et conseillère au cabinet de Jean-Louis Fousseret où elle a été en charge des grands projets. Sa chance d'emporter la mise paraît indexée à la proximité du maire avec Emmanuel Macron. C'est ce que soulignait notre confrère Bernard Payot (L'Est républicain) lors du Forum de la presse de France bleu Besançon le 19 avril, quelques jours après la présentation de l'association Besançon Métropole 2020 censée la porter.

Elle s'était d'ailleurs à l'époque un peu mélangé dans les dates, annonçant au passé dans un entretien à Macommune  l'affluence d'une réunion à venir… Cela avait notamment conduit Eric Alauzet à gloser sur la « grande confusion » de la démarche de sa concurrente pour l'investiture. Une sorte de monnaie de sa pièce après que Myriam Lemercier ait critiqué la démarche personnelle du député peu après qu'il a déclaré sa candidature…

Ce 19 avril, Mme Cordier avait annoncé que 200 personnes avaient rejoint l'association que préside Serge Bianconi. Histoire d'occuper le terrain, le soir même où Alauzet disait se lancer en campagne, Besançon Métropole 2020 adressait un communiqué aux médias pour expliquer son projet « avance » et donner rendez-vous le 21 juin pour présenter « les grandes lignes de [son] projet » et ses « propositions phares ».

Alexandra Cordier peu à l'aise dans un débat radio

Cosigné par le président de l'association Serge Bianconi et les deux vice-présidents Alexandra Cordier et Mathieu Farrero, ce communiqué explique que les « auditions [et] rencontres en petits groupes » ont été préférées aux « grandes réunions » pour « débattre et recueillir les avis, analyses et propositions » de « plus de 110 personnes ». Le texte revendique aussi avoir « choisi la discrétion médiatique [et] de la distance avec le débat politique pour travailler dans la sérénité » avec des « chefs d'entreprises, avocats, élus, associations, fonctionnaires, commerçants, universitaires, ingénieurs, chercheurs, urbanistes, médecins, monde du sports, artistes ». 

Cette liste à la Prévert ne contient aucun raton-laveur ni syndicaliste… Quoiqu'il en soit, on devrait enfin sortir des propos de pure forme, notamment reprochés à Alexandra Cordier qui ne s'était pas montrée très à l'aise, lors du forum-radio précité, quand elle avait été interpellée sur plusieurs sujets de fond, tant par notre confrère Payot que par ses contradicteurs de LR et de LFI…   

Si Eric Alauzet a commencé de longue date à mobiliser ses soutiens, dont l'un explique qu'il n'y a « personne derrière », Alexandra Cordier n'est cependant pas totalement isolée localement, même si elle paraît compter davantage sur l'appareil que sur des relais. Car elle en a, du maire à l'élue municipale et départementale Myriam Lemercier en passant par l'avocat en vue Randal Schwerdorffer. Elle peut aussi compter sur le président de Besançon Métropole 2020, Serge Bianconi, par ailleurs directeur général adjoint des solidarités du Conseil départemental de Haute-Saône, longtemps proche de Pierre Moscovici. Voici l'entretien qu'il nous a accordé fin avril, alors que démarrait à peine la campagne des élections européennes.

 

 

 

 

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