C'est l'annonce faite lors d'un débat à la fac de droit de Besançon par Arnaud Magnier, nommé par Emmanuel Macron secrétaire général de la mission pour l'organisation à partir de l'automne d'un « cycle de consultations citoyennes sur l'Union européenne », présentielles et numériques. A quelques mois des élections au Parlement européen, au printemps 2019, l'initiative vise à déboucher sur « une feuille de route à dix ans ».
Matthieu Houser et Arnaud Magnier avaient prononcé leurs interventions. Une dizaine d'auditeurs avaient posé des questions partant en tous sens, quand l'ancien maire socialiste de Pontarlier Yves Lagier demanda : « Quelle est votre vision de l'Europe ? ».
Conseiller de cinq ministres des affaires européennesNoëlle Lenoir, Claudie Haigneré, Jean-Pierre Jouyet, Bruno Le Maire, Pierre Lelouche des gouvernement Raffarin et Fillon, Arnaud Magnier répondit : « Le système institutionnel tourne à plein régime, mais les liens avec les citoyens sont très distendus, sans compter l'inintelligibilité de l'objectif. Le taux de participation aux élections européennes baisse tandis que les pouvoirs de l'Union et du Parlement augmentent ! Le système fonctionne, mais l'adhésion philosophique de la base est différent... Je suis incapable de dire si ça va marcher... Dans son discours de la Sorbonne, le Président a dit qu'il était déterminé à lancer un cycle de consultation citoyenne sur l'Union européenne et m'a fait l'honneur d'organiser tout ça... J'en suis le secrétaire général ».
Consultation présentielle et numérique paneuropéenne...
Bigre ! L'orateur était présenté sur le carton d'invitation comme vice-président du Mouvement européen-France. Voilà qu'il est chargé par Emmanuel Macron de construire une vaste opération dont il a donné quelques pistes : « on va tout faire pour boucler le calendrier avant le 14 décembre 2018. Dix sept Etats sont d'accord, je vais ces jours-ci à Bruxelles pour voir avec eux... On va essayer de mobiliser l'ensemble des ressources de la société civile - mouvements, entreprises, syndicats, universitaires... Il s'agit d'une campagne de recensement de ce que pensent les citoyens. C'est un scénario enthousiasmant : à l'issue de la consultation, fin octobre, nous aurons une vraie lecture de ce que les Français pensent de l'Union européenne, et veulent pour elle demain. Nous aurons alors une feuille de route à dix ans... »
Qui sont ces dix-sept pays ? « Je ne les donne pas, j'espère qu'on en aura davantage vendredi 9 février pour la liste définitive.... » A quoi ressemblera la consultation, demanda l'ancien conseiller régional socialiste jurassien Marcel Fleury ? « Les arbitrages sont sont pas rendus, notamment budgétaires, mais il y aura des ressources. On aura un fonctionnement à deux niveaux. D'abord présentiel car il faut du débat, des initiatives locales prises par les élus, les chambres consulaires, les universités... Pour que ce ne soit pas le bazar, on créera une charte et il y aura restitution. La consultation sera aussi numérique, on envisage à un niveau paneuropéen, c'est à discuter avec les états membres. Il pourrait y avoir des questions d'ensemble et une ou deux questions propres à chaque pays... On parle de dix millions de contributeurs... »
Alors que les élections des députés européens doivent se tenir en mai 2019, le projet ressemble fort à une opération de mobilisation des défenseurs de l'Union européenne telle qu'elle va. Traumatisés par le non de 2005 que beaucoup ont tenté de mettre sur le dos des « populistes » où ils mêlent « les extrêmes » et « l'extrême-droite » en tentant d'y inclure le non de gauche antilibéral, les militants de la poursuite de l'intégration cherchent à se refaire une légitimité. Que ce soit avec les moyens de l'Etat posera, à n'en pas douter, quelques difficultés...
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