« Si Fillon renonce, ça ne me gênerait pas de voter Macron »

La droite a-t-elle un plan B ? Elus locaux, militants et sympathisants sont dans le brouillard...

Croisé aux vœux de la présidente de région Marie-Guite Dufay, le conseiller régional de Dole, Jean-Philippe Lefevre (LR) lève les yeux au ciel quand on lui demande son avis sur l'affaire Fillon. Ill voit la candidature de l'ancien premier ministre bien mal engagée. Les élus et militants de droite que nous interrogeons sont consternés. La plupart estiment que François Fillon va devoir abandonner. Quand ? Trois semaines, dit l'un, une semaine dit l'autre... Qui pour le remplacer ?

Aucune procédure n'étant prévue par le parti LR, l'un imagine un bureau politique de crise improvisant un plan B. Peut-on repêcher le second de la primaire ? Juppé a expliqué qu'il n'irait pas. Le troisième alors ? Sarkozy, victime du « dégagisme » de son propre camp, n'est pas le mieux placé pour jouer les sauveurs. Baroin ? L'hypothèse est évoquée...

Ancien secrétaire général des Jeunes agriculteurs européens, Sylvain Marmier, fut adhérent de l'UMP pendant un an, le temps d'une candidature aux élections européennes. Centriste penchant à droite, il envisageait de voter Fillon dont l'éventuelle incapacité ne l'alarme pas plus que ça : « ça ne me gênerait pas plus que ça de voter Macron ».

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