La liste conduite par Martial Bourquin est arrivée en tête du scrutin sénatorial dans le Doubs avec près de 32% des voix des 1598 grands électeurs, dont seuls 12 se sont abstenus. Le sénateur PS sortant et maire d'Audincourt devance Jean-François Longeot, maire et conseiller général d'Ornans, dont la liste UDI (29%) devance d'une trentaine de voix l'UMP Jacques Grosperrin (27%), conseiller municipal de Besançon. Pour la petite histoire, Jean-François Longeot était suppléant de Jacques Grosperrin lorsque ce dernier était député, entre 2007 et 2012.
Des deux sénateurs socialistes sortants de Haute-Saône, un seul se représentait, Jean-Pierre Michel, ancien maire d'Héricourt et ancien député, à l'inverse d'Yves Krattinger, président du Conseil général. Ils laissent tous deux la place à deux UMP : Michel Raison, maire de Luxeuil-les-Bains et ancien député, Alain Joyandet, ancien maire de Vesoul, ancien député, ancien ministre.
Dans le Territoire-de-Belfort, l'unique poste était tenu par Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre et ancien maire de Belfort, qui ne se représentait pas. Il laisse son fauteuil à l'UMP Cédric Perrin, conseiller général et maire de Beaucourt.
Il n'y avait pas d'élection sénatoriale dans le Jura dont les élus sont Gérard Bailly (UMP) et Gilbert Barbier (RDSE).
Sur les vingt parlementaires franc-comtois, quinze sont issus de la droite, cinq de la gauche. Avant le renouvellement de la moitié des sénateurs, la gauche détenait cinq sièges des huit sièges de la région (quatre PS, un MRC), elle n'en a plus qu'un. A l'Assemblée nationale, la gauche a quatre sièges des douze sièges de député (trois PS, un EELV) et la droite huit : sept UMP et un UDI.