Faible taux d'endettement et bonne situation financière : le legs de Jacques Pélissard (LR) qui fut maire 31 ans pourrait être considéré comme une aubaine pour son successeur Jean-Yves Ravier qui l'a emporté en juin 2020 à la tête d'une liste de gauche unie. Mais il ne l'entend pas ainsi, comme il l'a expliqué lundi 22 février lors du vote de son premier budget : « Il faut relativiser car la ville doit assumer une facture invisible, celle de la dette grise : l'ancien hôtel-de-ville, l'hôtel de Balay, l'ancienne école Briand, l'Hôtel-Dieu, l'ancien collège Montciel, la maison de quartier des Pendants... Tous ces bâtiments vont nécessiter des réhabilitations lourdes et coûteuses. Ils génèrent déjà des coûts, sont consommateurs de temps et d'investissements humains pour les élus et les services... »
Ceux qui restent de l'ancienne équipe, aujourd'hui dans l'opposition, n'ont pas moufté quand le nouveau maire a évoqué la dépollution du sol de la Maison de santé pour près de 1,2 million d'euros. Auparavant, son chef de file, l'ancien adjoint Christophe Bois, a ironisé sur la prudence de son vainqueur qui a annoncé terminer des chantiers entamés sous le mandat précédent, notamment le pôle d'échange multimodal sur le parvis de la gare : « j'ai l'impression d'entamer la septième année du dernier mandat ! Montrez nous ce que vous allez faire ! »