Les conseillers municipaux EELV de Besançon et Dijon ont examiné ensemble, le 6 septembre, le projet de réforme territoriale et les effets de la fusion des régions sur les capitales régionales. Voilà l'essentiel du communiqué publié après la rencontre :
« Alors que les inégalités et la compétition entre les territoires accroissent le sentiment d’exclusion, la précarité des habitants et le sentiment de défiance face aux institutions, les élus écologistes anticipent et redisent leur volonté de construire des dynamiques locales où la coopération, la solidarité et la complémentarité doivent être les moteurs d’une nouvelle organisation territoriale ».
Analysant leur territoire respectif, la dynamique des villes et leur réseau urbain, l’interaction avec le tissu des petites villes et villages du monde rural, ils estiment que « la refonte de l’organisation des territoires doit permettre aux élus locaux d’être plus efficaces dans la mise en place des politiques publiques au service de l’intérêt général. Pour cela, les compétences doivent être clairement identifiées, et s’accompagner de moyens et de ressources pour les assumer (autonomie fiscale des collectivités et transfert de moyens de l’Etat). C’est à cette condition que la réforme territoriale inscrira véritablement les collectivités dans un projet de décentralisation garant d’un accès pour tous aux services publics locaux ».
« La décentralisation doit être un projet politique permettant aux collectivités de relever les défis écologiques, économiques, sociaux et démocratiques, par la cohérence de son échelle territoriale avant même de parler d’économie d’échelle (...) Il est impératif que les territoires aux nouvelles compétences deviennent des instances démocratiques en instaurant le suffrage universel direct à la proportionnelle en 2020 lors des prochaines élections des conseillers communautaires ».