Le groupe Une Région d'avance (PS-PRG-DVG) du conseil régional soutient le vote en faveur d'Emmanuel Macron dans un communiqué dont voici le texte intégral :
« Dimanche prochain, le choix est simple.
Le 7 mai, par notre vote, nous affirmerons clairement notre volonté, pour nous-mêmes et nos enfants, de vivre dans une société démocratique, républicaine, respectueuse, ouverte et tolérante.
Par notre vote, nous refuserons catégoriquement l'arrivée au pouvoir d'un parti et d’une candidate qui prospèrent sur le terreau de la haine, de la division, et des peurs, qui rejettent l'autre parce qu'il est différent et qui opposent sans cesse les Français les uns aux autres.
A l’opposé de ce que Mme Le Pen affirme, son élection ne participerait en rien d'un quelconque apaisement, bien au contraire ! Son héritage et son parcours politiques, son goût de l'affrontement, son mépris pour l’autorité judiciaire, tout laisse à penser qu'elle ferait du pouvoir un usage brutal et autoritaire.
Bien qu'elle affirme désormais le contraire, l'application de son programme économique est en vérité conditionnée à une sortie de l'Union européenne et de la zone euro, puisqu'elle prétend revenir sur la liberté de circulation des personnes et des biens. Cela affaiblirait la France en la coupant de ses principaux partenaires commerciaux. Cela appauvrirait les Français, car la sortie de l'euro aboutirait à une dévaluation dont les milieux populaires et les épargnants seraient les premières victimes.
En Bourgogne-Franche-Comté, nous constatons depuis un an et demi que les élus du Front National préfèrent l'outrance, la critique systématique et l'amalgame au débat de fond et à la recherche du compromis. Sur les principaux champs de compétence de la Région, ils ne font aucune proposition constructive. Alors que nous ambitionnons, grâce à un investissement de plus de 100 millions d'euros par an, de construire le lycée du XXIe siècle, un lycée connecté qui accueille tous les enfants du territoire, ils veulent revenir au lycée d'antan et à l'apprentissage dès 14 ans. Alors que nous souhaitons renforcer la formation des actifs de notre région pour leur permettre d'acquérir de nouvelles compétences, ils votent contre le dernier plan de formation pour les demandeurs d'emploi.
Leur proposition de supprimer les conseils régionaux et les intercommunalités signerait l’arrêt brutal du mouvement de décentralisation lancé par François Mitterrand et le retour impossible à un Etat centralisateur qui décide de tout depuis Paris. Notre Région, au contraire, travaille avec tous les territoires qui la composent.
Forts de cette expérience, nous, conseillers régionaux de Bourgogne-Franche-Comté, mesurons mieux encore le désastre que représenterait l'accession au pouvoir d'une démagogue dangereuse comme Mme Le Pen.
C'est pourquoi nous voterons le 7 mai, sans ambiguïté, pour Emmanuel Macron.»