Eric Alauzet candidat à la mairie de Besançon à deux conditions

La situation politique devra être favorable, et il ne sera pas question de batailler avec Dijon...

Confirmant que briguer la succession de Jean-Louis Fousseret est « évidemment une option », Eric Alauzet a trouvé, en même temps, une bonne raison pour ne pas y aller : « Si le prochain mandat, c'est passer son temps à ne pas perdre ce que Dijon veut nous piquer de façon déloyale, non merci ! Ce n'est pas un projet politique. Et puis, c'est tout petit Dijon. Ils peuvent faire les gros bras, s'ils ne s'appuient pas sur Besançon, ce sont Lyon ou Nancy qui en bénéficieront, et je ne donne pas cher de leur peau... »

Comme il le précise à L'Est républicain (14 janvier), il doit « d'abord affiner et développer [s]a vision personnelle sur ce territoire et évaluer la situation politique » avant de « décider d'ici la fin de l'année ».

Le député LREM a démontré un talent certain pour « évaluer la situation politique » au printemps 2017, votant à la primaire socialo-écologiste pour De Rugy, puis Hamon, avant de se déclarer macroniste au soir du premier tour de l'élection présidentielle. Reste que la « situation politique » peut encore évoluer après les élections européennes de 2019 qui doivent se tenir avant les municipales...

Dans cet entretien au quotidien régional, l'élu explique aussi « être de gauche » parce qu'il pense qu'il « faut être collectif qu'individuel ». Il dit aussi douter que « puisse durer » l'unité de LREM car « le clivage gauche-droite reste une réalité ».

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