Enfin keynésiens !

C'est drôle comme les keynésiens sont finalement dans l'opposition. Quelle qu'elle soit, on dirait. Enfin, l'opposition républicaine, celle qui ne fait pas que dans la démagogie. Quoique. Maintenant que la gauche, enfin le PS, est aux affaires...

C'est drôle comme les keynésiens sont finalement dans l'opposition. Quelle qu'elle soit, on dirait. Enfin, l'opposition républicaine, celle qui ne fait pas que dans la démagogie. Quoique. 
Maintenant que la gauche, enfin le PS, est aux affaires nationales, en plus des affaires régionales et départementales en Franche-Comté, l'opposition réclame davantage d'investissements pour soutenir l'activité et les entreprises locales. C'est de bonne guerre quand on est minoritaire, c'est arrivé à la gauche quand la droite serrait les boulons.
Les opposants locaux ne sont cependant pas keynésiens jusqu'au bout car ils réclament parallèlement une rigueur accrue en matière de ressources humaines, autrement dit, ils veulent une RGPP régionale, départementale, municipale... En fait, une réforme de l'Etat où, à tous les niveaux, on ne remplace pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Et les majorités de gauche leur coupent l'herbe sous le pied en annonçant qu'eux aussi taillent dans les effectifs, par exemple moins 30 postes au conseil général du Doubs en 2013. 
Bref, on reste assez loin du grand économiste américain qui avait convaincu les gouvernants qu'en période de récession, une dépense publique importante était un facteur de reprise ultérieure. On se souvient moins qu'il prônait aussi la rigueur une fois l'économie relancée, mais ça on a le temps d'en débattre...

 

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