Christophe Perny demande le départ de Manuel Valls

Le président du conseil général du Jura a publié un court texte sur Facebook

Dans un court texte publié sur son compte Facebook, le président du conseil général du Jura, Christophe Perny (PS), considère que Manuel Valls « n'est pas légitime » et « doit partir ». 

Estimant le Premier ministre est « cohérent dans ses propositions et sa ligne politique », le conseiller général de Lons-le-Saunier rappelle son faible score lors des primaires socialistes et assène : « le scandale est que cet homme ultra minoritaire au PS et à gauche porte la ligne politique gouvernementale (...) A ce rythme le PS portera bientôt non seulement les idées mais aussi le score de Manuel Valls ! »

Pour Christophe Perny, « les hommes et les femmes de gauche, les socialistes en particulier, ont un devoir de désobéissance, de résistance face à ce désastre politique conduit par le Premier Ministre » dont la « politique  inefficace économiquement et socialement, installe comme alternative possible le Front National et Marine Le Pen. Le PS se vide de ses militants et de ses élus. A chaque élection, nous donnons les pouvoirs locaux et nationaux à la droite, sert-on la gauche en donnant tous les pouvoirs à la droite ? Bien sûr que non !
Manuel Valls doit partir pour la Gauche, pour la France ! »

Le premier secrétaire fédéral du Jura, Eddy Lacroix, s'il considère « légitime à titre personnel » la position de M. Perny, assure qu'elle « n’engage en aucune façon le parti socialiste ». Il ajoute que « la Fédération du Jura rappelle que la politique définie par François Hollande et conduite par le gouvernement de Manuel Valls a fait l’objet de deux débats au Parlement à l’issue desquels le Premier Ministre a recueilli un vote de confiance très clair », et que la partie recettes du budget 2015 « vient d’être majoritairement adoptée par l’Assemblée Nationale », ce qu'il voit comme « autant d’importantes marques de soutien ».

A ceci près que la menace non voilée d'une dissolution est comme un pistolet braqué sur la tempe des députés à l'heure du vote... 

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