Besançon : la démonstration par les voeux

Près de 2000 personnes, élus, représentants des corps constitués, fonctionnaires territoriaux, entrepreneurs... ont assisté à la cérémonie des voeux du maire, Jean-Louis Fousseret. Dans un discours d'une dizaine de pages, il a passé en revue les projets en cours et évoqué ceux de 2013 et des années suivantes puisqu'il a évoqué le tramway (bien sûr) mais aussi le raccordement à la fibre optique de toute la ville en 2015, un projet de réimplantation d'une école d'horlogerie, la création d'ici l'été d'un nouveau pôle métropolitain interrégional avec Dijon, Vesoul, Dole, Lons-le-Saunier et Pontarlier...

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Près de 2000 personnes, élus, représentants des corps constitués, fonctionnaires territoriaux, entrepreneurs, responsables associatifs, magistrats, militaires... ont assisté à la cérémonie des voeux du maire, Jean-Louis Fousseret, mercredi 9 janvier au Palais des sports. Dans un discours d'une dizaine de pages, il a passé en revue les projets en cours, évoqué ceux de 2013 et des années suivantes puisqu'il a évoqué le tramway (bien sûr) mais aussi le raccordement à la fibre optique de toute la ville en 2015, un projet de réimplantation d'une école d'horlogerie, la création d'ici l'été d'un nouveau pôle métropolitain interrégional avec Dijon, Vesoul, Dole, Lons-le-Saunier et Pontarlier... Il a annoncé le lancement des travaux de l'école Durer (Planoise), et dit son attention particulière au prochain livre blanc sur l'armée car il a veux « ne pas ménager ses efforts pour conserver à Besançon sa tradition de première garnison française de l'armée de terre ».
Après quoi, les élèves du Cours hôtelier, qui avaient commencé à verser du mousseux dans les flûtes au début de l'avant-dernière page, ont fait passer des dizaines de plateaux de petits fours entre les convives. 
2013 sera évidemment, aussi, l'année de la préparation des élections municipales de mars 2014. Les socialistes, qui dirigent la ville depuis 60 ans, désigneront leur tête de liste entre le 15 septembre et le 15 octobre, après un appel à candidature lancé juste avant. Après quoi une commission constituée de six à huit personnes, dont la tête de liste, délibérera des 54 autres membres de la liste. Jean-Louis Fousseret ne devrait pas avoir de concurrent interne. Les Verts ont une procédure moins précise, mais on imagine mal qu'ils sortent de l'alliance avec le PS, sauf énorme clash gouvernemental ou au Parlement. Les communistes ne figurent pas dans la majorité législative, mais on les voit mal, eux aussi, sortir de l'alliance avec le PS et les Verts. Leur procédure de désignation des candidats n'est pas lancée, leur première perspective étant pour l'heure le congrès du parti, en février. Ils auront aussi des discussions délicates interne au Front de gauche avec leurs partenaires des Alternatifs (deux élus actuellement), de la Gauche anticapitaliste (ex NPA) et du PG où l'on pourrait avoir envie d'une liste à gauche de la gauche.
A droite, la division est patente au sein des conseillers actuels d'opposition, et plusieurs candidats à la tête de liste sont déclarés (Pascal Bonnet, Jean Rosselot) ou putatifs (Michel Omouri). Le calendrier de désignation est apparemment plus resseré et devrait aboutir avant l'été. Reste que tout cela est suspendu à la trêve fragile au sommet de l'UMP. La droite a-t-elle des chances de ravir la mairie en surfant sur la déception des électeurs de gauche vis-à-vis du gouvernement ? Certains le pensent, comme Michel Omouri. Mais peu à droite semblent y croire. Gabriel Baulieu, premier vice-président de la communauté d'agglomération et maire de Serre-les-Sapins, est d'ailleurs assez sévère : « les élus de droite de Besançon ne sont pas dignes de l'électorat de droite ».   
 

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