La mésaventure judiciaire des Transports Jeantet est la partie émergée d'un iceberg qui pourrait engloutir l'Europe comme il y a un siècle sombra le fier Titanic. Les juges bisontins devront certes dire si le patron de cette entreprise de 500 salariés est ou non coupable de travail dissimulé, autrement dit d'embauche de travailleurs au noir, et de prêt irrégulier de main d'oeuvre, celle-là justement qui vient travailler en France à des conditions d'une autre époque.