Marie-Guite Dufay soutient l’ensemble des salariés de General Electric Belfort et attend enfin des actes forts après les déclarations de Bruno Le Maire

Ce lundi 29 mars, l’intersyndicale Steam Power de General Electric a appelé à une manifestation afin de s’opposer au plan social qui menace plus de 200 emplois à Belfort.

La Présidente de la Région, Marie-Guite Dufay, s’associe à cette mobilisation  pour protester contre ce nouveau coup dur pour les salariés : « Après la branche gaz, puis le démantèlement des hydros, ce sont 200 emplois supplémentaires qui sont menacés et autant de compétences vouées à disparaitre ».

« Le 8 décembre dernier le Président de la République, lors de son déplacement au Creusot, m’avait dit qu’il se positionnerait rapidement au sujet du rachat. La venue d’Emmanuel Macron, à Belfort, dans la capitale mondiale de l’énergie serait fortement appréciée, afin qu’il puisse confirmer le rachat de l’ensemble de la filière GE Power au niveau européen. Au-delà de la filière nucléaire, c’est la souveraineté énergétique de la France et son mix énergétique qu’il faut préserver. Pour cela il faut stopper les plans sociaux, et investir massivement dans un projet industriel afin de relocaliser en France et en Europe les investissements en R&D, les moyens de production et les centres de  décision », précise Marie-Guite Dufay.

En accord avec les conclusions du comité européen de GE POWER, Marie-Guite Dufay invite chaque citoyen et responsable politique à signer une pétition en ligne* pour réclamer la fin de cette casse industrielle.

La Région Bourgogne-Franche-Comté continuera de soutenir les projets portés par les ex-salariés de General Electric. L’association de préfiguration APSIIS qui vise à valoriser le savoir-faire et les compétences en intégration et ingénierie dans la filière énergie de puissance, bénéficiera ainsi d’une subvention de 100 000 euros de la part du conseil régional pour aider à son démarrage d’activé. La société BH2M, initiée par quelques anciens salariés de la branche hydro afin de reprendre une activité après la fermeture de l’entité de Belfort, sera également accompagnée financièrement par la Région.

Enfin, face au constat de non-respect par GE de ses engagements dans le maintien de l’activité turbines à gaz sur le site de Belfort, Marie-Guite Dufay étudie la possibilité juridique de s’associer à l’action en justice initiée par les représentants du personnel de la filière gaz en cas de non-respect par GE et l’Etat des accords de novembre 2014 et octobre 2019. « Les propos de Bruno Le Maire ce jour dans la presse régionale sont rassurants. Saisir le tribunal administratif est l’ultime solution. J’espère ne pas devoir en arriver là ; je veux encore croire à un Etat stratège » conclut Marie-Guite Dufay.

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