Ces dernières années et encore plus ces derniers mois avec la crise Covid, chacun a pu mesurer l'importance de disposer d'infrastructures numériques modernes au sein des foyers, entreprises et services publics, en particulier pour favoriser le télétravail et la continuité de nombreuses activités.
Lors du débat organisé par les médias ce jour, la candidate de la coalition rouge-verte poussant à l’extrême-gauche a ostensiblement refusé sans raisons le déploiement des réseaux 5G sur notre territoire, alors que les déploiements par les opérateurs titulaires de futures licences vont débuter d'ici fin 2020. Sous couvert de prétendus risques sanitaires, inconnus des autorités françaises compétentes (ARCEP, ANFR et ANSES) et fédérations spécialisées2, un tel refus ferait prendre le risque de recréer une fracture numérique (et in fine une fracture sociale) autour de l'accès au Très Haut Débit mobile très attendu par nos concitoyens.
En matière de numérique avec près de 30 propositions, l'équipe « Besançon Maintenant » souhaite que Besançon fasse la course en tête. Les capacités de bande passante promises par les futurs réseaux 5G permettent par exemple de nouveaux usages ciblés générant plus d’efficacité et de résilience pour la collectivité et les acteurs économiques.
Pour le grand public qui souffre de l’ADSL empruntant le réseau cuivre vieillissant, nous devrons faciliter un déploiement de la 5G parfois plus rapidement car la fibre optique jusqu'à l'abonné laisse encore de côté trop de foyers dans notre territoire en raison de diverses contraintes techniques (habitat isolé, infrastructures de génie civil inaccessibles, contraintes ABF en centre-ville, etc). Nous veillerons par ailleurs à suivre ces problèmes localisés au cas
par cas dès notre entrée en fonction et demanderons aux opérateurs de trouver des solutions alternatives pour pallier cette carence avec l’usage de la 4G et demain la 5G.
La 5G appellera logiquement, comme toute intégration d’une nouvelle technologie, à une veille attentive de la part des élus que ce soit sur le plan de l’intégration des équipements dans nos territoires incluant leur consommation d’énergie, ou sur le plan de la sécurité des données. La France dispose d’experts et d’autorités compétentes sur l’ensemble de ces sujets, ils ont notre entière confiance.
Dogme anti-voitures générant des embouteillages, refus du déploiement de la 5G pour améliorer l'expérience numérique et combler la fracture numérique persistante... le 28 juin, voter utile s'impose contre la politique de la décroissance et du refus du progrès essentiel pour l'avenir de notre ville et sa métropole.