Vaccination : Olivier RIETMANN exige un traitement plus équitable pour la population des secteurs ruraux

Le Chef de l’Etat nous a déclaré « en guerre » face au virus, mais force est de constater que la chaîne de commandement fonctionne mal.

En effet, en Haute-Saône, seuls 4 centres de vaccination permanents fonctionnent depuis janvier dans les principales villes du Département.

C’est la raison pour laquelle, depuis près de deux mois, le sénateur Olivier RIETMANN interpelle les services de l’Etat (Préfecture, Agence régionale de santé) sur la situation de la population des secteurs ruraux qui est la plus isolée et souvent la moins mobile.

Il demande instamment l’ouverture de centres de vaccination permanents dans les centre-bourgs les plus éloignés. C’est une question d’efficacité et d’équité. C’est aussi la seule solution pour massifier la vaccination en mobilisant un plus grand nombre de volontaires sans épuiser ceux déjà à l’œuvre dans  les villes.

Pour appuyer sa demande, il prend pour exemple le département du Doubs qui a d’ores et déjà installé 17 centres de vaccination en ville et dans les centres bourg ou encore le (petit) Territoire de Belfort qui peut compter sur 3 centres permanents.

Il s’appuie également sur l’exemple de la commune de Jussey qu’il connaît bien et dont l’organisation avec les professionnels libéraux est prête à démarrer. A la date d’aujourd’hui, il semble toutefois que l’autorisation ne serait pas délivrée avant début mai, soit dans un mois !

Il regrette que l’Etat ne soit pas plus réactif, d’autant que l’équipe mobile mise en place par le Conseil départemental de la Haute-Saône, comme dans bon nombre d’autres départements, est loin d’être suffisante pour faire face aux besoins.

Ce retard inacceptable se traduit par une triste réalité : seuls 60 % des personnes de plus de 75 ans sont vaccinés à ce jour dans notre département alors même que celles de plus de 70 ans sont désormais également prioritaires.

Il est donc impensable de perdre encore un mois. Les luttes d’influence ne sont pas de mise. C’est maintenant et tout de suite que des centres permanents doivent être déployés sur les secteurs ruraux, en étroite coordination avec l’ensemble des professionnels de santé.

Pour reprendre l’exemple de Jussey, tout est en place. Ne manque qu’une décision de l’autorité publique !

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