Une histoire de borne. Suite et toujours pas fin.

Avant de me lancer dans un sit-in sous un parasol, ou de faire appel à Change. org pour lancer une pétition locale afin que quelque chose soit fait dans le but de régler au mieux cette histoire de borne (je vous parlerai une autre fois d'une histoire de plaques qui sonnent comme des détonnations quand les bus roulent dessus...), je me suis résolue à faire appel à Proxim'cité. Mes doléances ont été transmises au service voirie, et j'attends une réponse dont, bien entendu, je vous tiendrai au courant.

Depuis des années, je m'efforce de ne pas rejoindre la cohorte des citoyens qui sont convaincus que nos édiles sont tous des"pourris", et qu'ils ne servent à rien. Que ça ne  sert à rien de dire, que ça ne sert à rien de porter plainte ... que le citoyen n'est pas écouté et donc, pas entendu. Je me dresse devant ceux qui disent "Vivement Marine !".

J'ai vôté pour ce gouvernement et pour cette municipalité "à reculons" et sans conviction. J'ai vôté parce c'est une chance de pouvoir le faire ... à condition qu'on ne nous"empapaoute" pas avec des promesses non tenues. J'ai vôté "à gauche ?" parce que je n'ai jamais vôté à droite. Sauf le coup de Chirac que j'ai encore au travers de la gorge.

Moi, j'y crois encore, à la République, à la Démocratie, à l'Egalité hommes/femmes, à la Laïcité, ... et je pense encore qu'il vaut mieux vivre en France qu'en ... de multiples autres pays.

Et que le risque est là, d'avoir l'extrême droite "aux manettes".

Alors, me direz-vous à juste titre, qu'est-ce que tes histoires de bornes et de plaques au sol qui résonnent comme des détonations quand les bus roulent dessus, ont  à voir avec la politique en général, celle de la municipalité en particulier.

Je vais vous répondre avec une petite histoire.

Il y a le feu dans la savanne. Tous les animaux fuient. Un colibri, qui est un tout petit oiseau, le plus petit même je crois, vole, ou plutôt volette (je vous ai dit que j'étais considérablement ralentie à cause d'un problème de vertèbres qui ...) jusqu'au fleuve. Il en rapporte une goutte d'eau qu'il laisse tomber sur l'incendie. Et il recommence, et il recommence, et il recommence. Goutte après goutte, il essaie d'éteindre l'incendie. Bien entendu, les autres animaux se moquent.

- Tu n'arriveras à rien, avec tes gouttes d'eau !

- Tant pis, réplique le colibri. Au moins, j'essaie avec les moyens dont je dispose !

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