Pour le MFC, celui des candidat(e)s qui s’engagera à demander par référendum aux Francs-Comtois s'ils souhaitent, après 5 ans de vie commune avec la Bourgogne, récupérer leur région, avec son propre gouvernement, ses propres élus et son propre budget, se mettra l’électorat franc-comtois largement "dans la poche".
Le résultat des élections devant être des plus serré, gagner l’électorat franc-comtois, c’est gagner l’élection. Sachant que l'électorat franc-comtois n'est pas l'électorat bourguignon puisque les préoccupations des Francs-Comtois ne sont pas identiques à celles des Bourguignons.
Le MFC l'a déjà fait savoir, sans que jusque là sa proposition n'ait eu d'écho auprès des divers candidats : il appellera à voter pour quiconque s’engagera à organiser un tel référendum.
Et si aucun ne le souhaite, le MFC appellera alors tous les Francs-Comtois(e)s à voter blanc ou, à tout le moins, à s'abstenir. En effet, participer aux élections reviendrait alors à cautionner le funeste "mariage forcé" de la Franche-Comté avec la Bourgogne.
Pour le Mouvement Franche-Comté, ce qui compte avant tout c’est l’intérêt de la Franche-Comté et de ses habitants et non pas celui des Etat-majors politiques parisiens et de leurs petites marionnettes locales, tous aveuglés par leur idéologie de droite ou de gauche.
Jean-Philippe Allenbach
Président Mouvement Franche-Comté