Des centaines de migrants se sont installés ce lundi soir place de la République à Paris, parce qu’en plein froid et en pleine crise sanitaire, ils et elles sont à la rue, harcelé.es constamment par la police sans aucune solution décente d’hébergement.L’indignité de leur situation et la violence de la réaction policière ont choqué. Cette fois-ci, cette violence policière était filmée et a visé aussi bien les migrants que les journalistes, les élu.es et les personnes solidaires des collectifs et des associations de soutien.
Avec ces images, la population prend pleinement conscience des dangers du projet de loi de Sécurité Globale et de son article 24, qui s’inscrit dans la droite ligne de la dérive autoritaire actuelle. Depuis maintenant plusieurs années, ce sont nos libertés publiques qui reculent. Ce fut le cas avec l’ “état d’urgence“ inscrit dans notre droit commun, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, la loi Avia qui portait atteinte à la liberté d'expression sur internet et a heureusement été censurée par le Conseil Constitutionnel, la loi punissant de 3 ans de prison les mobilisations étudiantes, la loi Sécurité Globale aujourd'hui et demain la loi sur le Séparatisme.
Nous refusons, dénonçons et alertons de cette pente dangereuse. Il y a urgence à revenir à la raison. C'est l'Etat de droit qui est menacé. Les brutalités policières et autres gazages, matraquages, nassages sont une pratique généralisée à toute la France depuis des années ; elles ne doivent pas être validées par la Loi !
C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement ce vendredi 27 novembre à 18 heures place Pasteur de Besançon pour dire :
NON NON et NON aux lois liberticides et aux dérives autoritaires !
Organisations signataires : Solidaires, Solidaires retraité-es, FSU, ENSEMBLE, Collectif Libertés Publiques de Besançon, CNL, CDDLE, SolMiRé, EGM25, LDH Besançon, Alternatiba Besançon, ANV COP21, NPA, FI, PG25, AC!, PCF, EELV, LO, Generation.s