Le 9 septembre 2021, à l’appel de la CGT, quarante ouvriers ont arrêté le travail, ils se sont fait l’écho d’un mécontentement et de tensions bien plus larges dans les ateliers.
Ils ont eu mille fois raison et ce n’est peut-être pas fini...
Pour ses seuls intérêts, la direction chamboule tout au détriment des salariés !
➥ Fermeture du secteur PMTO (ex PCI) : 30 salariés sont sans aucune solution qui leur convient
➥ Suspension de l’équipe de nuit : la décision tombe le vendredi 3 septembre, les embauchés retournent en doublage dès le lundi 6 septembre. Pour ceux à qui cela pose des difficultés, s’ils pouvaient opter pour être en activité partielle... avec une perte de salaire à la clef ! Les intérimaires sont renvoyés.
➥ Arrêt de la production de la 308 : les intérimaires du système 1 sont renvoyés, parfois plus tôt, les embauchés affectés au système 2, où, ce sont très souvent les intérimaires qui les forment aux postes avant d’être, à leur tour, renvoyés.
➥ Après le 19 septembre : la direction aura licencié les 650 intérimaires de l’usine !
➥ Mutations forcées : pour remplacer les intérimaires, la direction impose aux ouvriers des autres secteurs de production d’aller travailler en chaînes au montage, peu lui importe, leur qualification qu’ils n’y aient jamais travaillé depuis qu’ils sont à l’usine, qu’ils aient la cinquantaine, etc...
Ce n’est pas aux salariés de payer la note « du Sochaux 2022 » ni d’une organisation du travail qui aboutit à une pénurie de semi- conducteurs, entre autres. C’est du travail des salariés du groupe Stellantis, intérimaires inclus, que sont sortis 6 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre 2021, alors pour la CGT tous les emplois doivent être maintenus, les cadences baissées, pour travailler moins et travailler tous !