Le budget 2021 de la ville de Besançon n’est pas à la hauteur des difficultés que rencontrent les Bisontins. La relance de l’économie et du commerce, et l’action sociale et culturelle auraient dû être au coeur du budget.
« Nous sommes malheureusement face à un budget d’entretien des affaires courantes qui ne dessine pas d’avenir pour Besançon. La municipalité fait le choix d'investir, très bien, mais sans aucun projet nouveau, ambitieux ou structurant. » (Karima ROCHDI)
« La rénovation des bâtiments publics, aussi importante soit-elle, ne peut pas constituer l’essentiel de la politique d’une ville. Ce budget ne répond pas aux difficultés sociales, économiques ou de sécurité. Il ne prépare pas Besançon à rebondir après la crise.» (Laurent CROIZIER)
Nous regrettons que la majorité ne se saisisse pas avec volontarisme du plan de relance du gouvernement – l’un des plus écologiques au monde. Nous sommes pourtant prêts à l'accompagner dans cette démarche. Les montants financiers conséquents permettent de financer des projets innovants, des dispositifs d’accompagnement des professionnels de la culture et des parcours vers l’emploi pour les jeunes.
Sur le volet social, nous attendions un projet engagé sur le soutien à la jeunesse et à nos aînés qui sont totalement oubliés. Aucune mesure nouvelle n’est proposée en direction des plus âgés, alors que le lien intergénérationnel est mis à mal et que l’isolement qu’ils subissent est difficile à supporter.
Quelle incompréhension devant le refus de notre proposition de généraliser à l’ensemble des écoles maternelles les parcours culturels, pourtant plébiscités par les enseignants. A la lutte contre les inégalités la municipalité préfère augmenter son budget communication de 145 000 euros !
Nous regrettons que notre demande d’exonération intégrale des droits de terrasse pour l’ensemble de l’année 2021, pour les restaurants et les bars ne soit toujours pas décidée. Il était pourtant important de leur affirmer notre soutien et d'envoyer un signal positif en espérant leur réouverture prochaine.
Le premier budget est celui qui donne le rythme et l’ambition d’un mandat municipal. S’il faut louer la stabilité de l’impôt pour cette année 2021, l’ambition est faible pour une ville de l’envergure de Besançon. Nous craignons que ce mandat soit celui du déclassement de notre ville. Karima ROCHDI, Laurent CROIZIER, Nathalie BOUVET, Agnès MARTIN