Les élus du CSE central travaillent toujours sur la remise d’une contre-proposition visant à réduire les suppressions d’emplois sur les sites de Belfort et de Boulogne.
Cependant, de nombreux éléments laissent à penser que l’entreprise sera victime d’un nouveau plan de restructuration dès l’année prochaine. De plus, un sondage interne a montré qu’une majorité des employés de Belfort était volontaire pour continuer l’activité en dehors de GE. C’est pourquoi un groupe de travail s’est formé pour étudier la reprise de l’activité dans le cadre de la loi Florange. Cette loi instaure l’obligation pour GE de chercher un repreneur pour l’établissement de Belfort et elle permet aux salariés de déposer une offre de reprise. Les élus du CSE local accompagnent cette démarche.
Ce projet de reprise n’implique pas de rachat de locaux car les activités Hydro à Belfort sont principalement des emplois de bureau. Il n’y a plus d’atelier de fabrication et l’entité n’est pas propriétaire des lieux. Cette activité pourrait aisément s’exercer dans d’autres bâtiments et le Grand Belfort travaille avec nous pour faciliter la relocalisation de l’entreprise.
Parce qu’il répond à des problématiques d’avenir, de transition énergétique, de réindustrialisation et de relance de l’économie, le projet suscite l’adhésion de la municipalité, du préfet, de la présidente de région. Des discussions sont également en cours avec le ministère de l’industrie et des finances en vue de concrétiser ce projet.
La direction devra considérer ce projet sérieusement et accompagner ses salariés dans cette reprise de l’activité alternateur qu’elle compte supprimer en France.
Les premières négociations du livre I sur les conditions de départs des salariés licenciés tomberont les prochaines semaines. Elles vont être révélatrices quant à la volonté de GE de proposer des dispositions décentes aux salariés victimes du choix de délocalisation de leur activité, dans un bassin déjà largement touché par le désengagement des autres filiales du groupe et dans une période où le covid19 ne facilite pas le retour à l’emploi.
Communiqué de l'intersyndicale GE Hydro Belfort CFE-CGC / CFDT, à iire en PDF