Plus de 80 personnes mobilisées à l’aéroport de Dole samedi 3 octobre pour dénoncer les subventions climaticides accordées au secteur aérien

Ce samedi 3 octobre, à l’appel des associations Alternatiba et ANV-COP21 Besançon, 80 personnes ont manifesté pour la diminution drastique du trafic aérien, l’arrêt des subventions publiques climaticides et à une reconversion des emplois et du secteur aéronautique vers des modes de transports « décarbonés » à l’aéroport de Dole-Tavaux.

Réduire le trafic aérien : une nécessité écologique et sociale

C’est dans une ambiance festive et familial que les 80 militant.e.s ont formé une chaîne humaine devant l’aéroport de Dole Tavaux. Certain.e.s sont venu.e.s de Besançon en train et vélo quand d’autres ont covoituré depuis Dole ou Dijon.

Au micro, plusieurs intervenant.e.s ont rappelé l’importance de se mobiliser pour que la France respecte les objectifs de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique sous les +2°C voire +1,5°C. Ont également été dénoncés les licenciements massifs malgré les subventions colossales et l’aspect inégalitaire de l’aviation (50% des déplacements sont effectués par les 2% les plus riches de la population. Le constat pour l’aéroport de Dole-Tavaux a été sans appel : 35 millions d’euros en 10 ans, financés en majeure partie par le département et donc les contribuables, pour bénéficier à deux compagnies low-cost. « Ici l’argent public finance le crash climatique » pouvait-on lire sur les banderoles.

Une convergence des associations locales

Le rassemblement a été organisé avec le soutien de France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté, Greenpeace Dijon, les Amis de la Terre 21, ATTAC, l’Union Syndicale Solidaires, Nature et Progrès ainsi que Nous Voulons des Coquelicots et s’est achevé dans le calme vers midi.

Une mobilisation nationale pour clouer les avions au sol

Au total, ce sont plus de 2 000 personnes qui se sont mobilisées dans 19 aéroports et exiger des mesures favorisant la réduction du trafic aérien, assorties d’un plan de reconversion pour les employés du secteur.

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