Pandémie de covid 19 : « À quoi attribuer l’origine du virus ? » interroge Cédric PERRIN

Lors de sa séance du mercredi 5 mai 2021, le Sénat a débattu sur le thème : « La réponse européenne

  • la pandémie de covid-19 ». Cédric PERRIN, sénateur du Territoire de Belfort, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, a alerté le Gouvernement sur la nécessité de poursuivre, dans la plus grande transparence, les investigations visant à identifier l’origine du virus.
  • L’urgence et la gravité de la situation nous ont peut-être fait oublier une question pas si anecdotique : à quoi attribuer l’origine du virus ? » interroge le Sénateur.

Il poursuit : « Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a lancé un pavé dans la mare en reconnaissant, il y a quelques semaines, qu’une piste n’avait pas été suffisamment approfondie : celle d’un incident de laboratoire ».

Cette remarque n’est évidemment pas passée inaperçue et la communauté scientifique mondiale ne cesse depuis de se mobiliser pour en savoir davantage. « Une trentaine de scientifiques internationaux demandaient encore vendredi dernier une enquête indépendante afin d’éclaircir les zones d’ombre du rapport conjoint OMS-Chine » souligne Cédric PERRIN, avant de rappeler que 14 gouvernements, dont ceux des États-Unis, du Japon et du Canada, ont déploré dans une déclaration commune, l’impossibilité pour l’équipe mandatée par l’OMS d’accéder « de manière exhaustive » aux données et échantillons originaux.

Selon le Sénateur, « l’objectif n’est pas de dire qu’un incident de laboratoire s’est produit, mais de démontrer, rigoureusement, que cela n’a pas été le cas et de balayer, scientifiquement, le cas échéant, une thèse tant appréciée des complotistes ».

Alors que l’Assemblée mondiale de la Santé doit se réunir prochainement, Cédric PERRIN exhorte le Gouvernement à presser l’Union européenne afin qu’il porte un message d’unité auprès de l’OMS pour imposer à la Chine de nouvelles investigations. Clément BEAUNE, secrétaire d'État chargé des affaires européennes, a indiqué partager cette ambition de transparence et s’est engagé à travailler à l’élaboration de cette réponse collective de l’Union européenne.

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