Montbéliard : Des mercenaires d’élite intimident la population

Mardi 1er juin et Mercredi 2 juin, l’État français a fait une démonstration de force écrasante sur les classes populaires les plus précaires de notre société. La gendarmerie et son GIGN sont venu intimider la population de Montbéliard, Valentigney et de Grand-Charmont mardi. Le lendemain c’est la police et son RAID qui ont continué ce travail post-colonialiste à Valentigney, Montbéliard mais aussi à Audincourt. Le Préfet du Doubs a réalisé son souhait de « saturer les quartiers de bleu » mais aussi de vert kaki. Pas que les quartiers d’ailleurs, vu que cette présence massive de mercenaires de l’État se répercute sur tout le Nord Franche-Comté.

Le confinement c’est fini, enfin pour le moment, l’État n’a pas attendu longtemps pour rappeler qui est le seul patron de la vraie mafia. Pour celles et ceux qui ont dû être isolé-e-s pendant ces longues périodes de confinement et se marginaliser par la même occasion, le retour à la réalité va être brutal.

On commence à connaître la tactique de l’État à l’Est de la France qui consiste à faire des démonstrations de force dignes des conquêtes napoléoniennes. Provenant de Strasbourg, Nancy ou encore de Besançon, l’État a regroupé 60 flics un mercredi, dont leur fameuse élite du RAID, pour s’attaquer aux quartiers populaires.

Le mardi, c’est 60 mercenaires du GIGN qui se sont ajoutés aux très nombreux gendarmes locaux, pour s’attaquer aux « gens du voyage ».

L’État est là, il est fort et intervient où il veut sur son territoire et comme il veut. Le message est-il assez clair ?

Pour celles et ceux qui ne l’ont pas compris, l’État va continuer ses raids guerriers et post-colonialistes tout l’été.

L’État français croit vraiment pouvoir intimider et faire peur à la population avec ses mercenaires d’élite ?

Oui, c’est clairement le cas !

Mais au vue de tous ces moyens impressionnants mis en œuvre pour écraser nos classes populaires, la vraie question est plutôt : quelle classe sociale a le plus peur ?

Et d’ailleurs, peur de quoi ?

Loral Aitken, spécialiste des ultra-riches et des violences bourgeoises

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