Dans une lettre adressée le 8 février 2021 à Larry CULP, président-directeur général de General Electric, et à Bruno LEMAIRE, Ministre de l’économie et des finances en copie, les syndicats CFE-CGC Métallurgie Franche-Comté et SUD INDUSTRIE Franche-Comté ont mis en demeure le groupe américain General Electric de respecter les accords signés avec l’état français en 2014, et avec la CFE-CGC et SUD le 21 octobre 2019 sous l’égide de l’état :
- Recruter la trentaine de salariés pour atteindre au minimum 1275 salariés
- Localiser à Belfort le quartier général et les équipes de direction commerciale et projets de la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA)
- Localiser à Belfort le quartier général et les équipes mondiales de direction en termes de stratégie de fabrication et de chaines d’approvisionnement concernant la fabrication des produits 50 Hz
- Maintenir à Bourogne la fabrication des directrices de nouvelles génération (9HA et 6F) et rapatrier les aubes 50 Hz délocalisées aux US
- Positionner Belfort comme centre d’excellence de réparation 50 Hz des rotors, aubes et directrices pour les clients de la région EMEA
- Positionner Belfort comme centre d’excellence mondial (capacité à décider, budget, ressources) dans les activités d’ingénierie du « Projet Industriel » élaboré collectivement par les salariés de GEEPF en 2020 :
- Hydrogène
- Energie à la demande
- Centrale 4.0
- Estimation des coûts
- Présenter le calendrier sur 3 ans, le budget et les ressources alloués à chaque axe du « Projet Industriel »
- Présenter le plan d’actions, le budget, les ressources pour atteindre l’objectif de création de 200 emplois dans la diversification à horizon 2023
A défaut d’obtenir gain de cause au 31 mars 2021, nous reprendrons notre liberté d’action y compris judiciaire, aux fins de contraindre GE à respecter les accords de novembre 2014 et octobre 2019.