Manifestation pour les libertés samedi 16 janvier, 10h30, place de la Révolution, Besançon

Solidaires25, SUD-Santé Social, CGT, FSU, SNJ, ATTAC, AC, CNL, Alternatiba Besançon, ANV-Cop21, NPA, PC, Ensemble!, PG, LFI, A gauche citoyens !, EELV, appellent à un rassemblement qui sera suivi d’une manifestation jusqu’à la Préfecture.

Ces organisations vous proposent de participer à ce rassemblement et à cette manifestation.

Elles ont en effet opposées à la proposition de loi « Sécurité globale » (demandant le retrait de ses articles 21, 22 et 24) et à d’autres textes qui s’en prennent à nos libertés comme le Schéma National du Maintien de l'Ordre (SNMO), ou le projet de loi « confortant les principes républicains ».

Elles sont également opposées à d’autres dispositions élargissant la surveillance de la population ou faisant reculer le droit à l'information.

La mobilisation a débuté en novembre, elle est nationale avec les principaux syndicats de journalistes et la Ligue des Droits de l’Homme.

Elle s’oppose aussi aux dispositifs de surveillance généralisée tels que les drones et les caméras piétons, ou à la sélection des journalistes instaurée par le nouveau SNMO qui prévoit de leur imposer une accréditation pour couvrir les manifestations, dont le droit est pourtant garanti dans la Constitution, ou l’obligation pour eux de « flouter » les policiers sur leurs images. Elle s’oppose aussi à des décrets parus en décembre qui étendent les possibilités de fichage aux groupements, aux opinions politiques ou syndicales, aux comportements et habitudes de vie...

Malgré une mobilisation de grande ampleur dans un contexte d'état d'urgence sanitaire et de confinement, le gouvernement et les parlementaires se sont contentés d’effets d’annonce s’agissant de la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale ». Texte que le Sénat semble vouloir fusionner avec l’article 18 du projet de loi « confortant les principes républicains », précédemment nommée « contre le séparatisme ».

Ni la commission Delarue sur les rapports entre journalistes et forces de l'ordre ni le « Beauvau de la sécurité » ne sauront nous détourner de notre objectif. Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés.

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