Freddy Cricien, chanteur de Madball, a une dizaine d'années quand il monte sur scène pour la première fois. Il sait déjà bien brailler! Au départ, Madball, avant d'être un pur groupe de compositions, reprend des chansons d'Agnostic Front, LA légende hardcore Américaine. Dans Agnostic Front, il y a Roger Miret qui n'est ni plus ni moins que le grand demi-frère de Freddy.
1989 : Ball Of Destruction, premier album de Madball. Première furie. On se concentre sur l'album Demonstrating My Style. Quinze titres : trente minutes!!! C'est expéditif, vif, intense, hurlé, pas de solo de guitare, frontal, dans le mille. Essentiel. On joue droit. Les textes parlent de fraternité, d'unité, de solidarité et de fierté.
Les musiciens de Madball sont frères dans l'âme. Freddy avoue bien volontiers que la vie est dure et qu'il faut s'accrocher. Sa jeunesse s'est passée à New-York, dans des contextes de violence et de haine. La musique de Madball est dure, c'est une réponse à tout cela. Le groupe s'est gâté (comme la grande majorité) avec les années mais cet album est doré et de qualité.
On est en 1996 (je suis resté coincé dans les années 1990 en musique, c'est comme cela). La meilleure chanson de cet album s'appelle Pride (Times Are Changing), allez sur YouTube pour l'écouter, le refrain est catchy°. Le clip parle pour Madball! ° = me contacter pour la traduction. Madball, quatre gaillards aux nerfs solides, aux muscles saillants et aux tatouages nombreux. Hardcore is unity, pride and dignity.° Prenez une cuillère à soupe de Madball.
Personnellement, je suis tombé dans le potage en étant petit, Madball procure vitalité et vigueur dans un monde en chute libre. On remonte toujours un petit peu la pente avec Freddy Cricien et les siens.