Christian Proust poursuit son combat contre la ligne de train Belfort – Delle.
Après avoir obtenu du tribunal administratif de Besançon l’annulation de l’utilité publique de cet équipement, il a publié un relevé de fréquentation pendant 2 journées en période pandémique impliquant télé-travail et diminution des déplacements de loisirs.
La méthode est bien connue : quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. C’est avec ce procédé que les grands services publics ont progressivement été détricotés, affaiblis, ouverts à la concurrence.
C’est pourtant à rebours de l’histoire quand l’urgence climatique impose de travailler au report modal de la route vers le rail. Il faut sortir de la compétition entre le TER et le réseau de bus Optymo.
A l’inverse, nous proposons de créer un comité de ligne incluant élus locaux, citoyens, salariés, pour recenser non pas la fréquentation actuelle mais les besoins de la population et adapter au mieux le cadencement et les horaires aux nouveaux usages recherchés, pour le transport des collégiens, des salariés, pour l’accès à la gare TGV ou à l’hôpital médian, pour des connexions efficaces avec Vesoul et Epinal. La coopération avec la Suisse doit en outre permettre d’aboutir à une liaison Beflort-Delle sans rupture de charge à la gare TGV.
La sous-utilisation de la ligne Belfort-Delle n’appelle pas des actions isolées des francs-tireurs de la route mais au contraire la construction démocratique nouvelle d’une offre répondant réellement aux besoins dans le Territoire.
Muriel Ternant, secrétaire départementale du PCF 90
Bertrand Chevalier, ancien vice-président du SMTC