Les petites entreprises contre les grosses entreprises : un enjeu dépassé

Un pays a à la fois besoin d’entreprises avec des moyens financiers et des potentialités d’investissement importantes ,et de petites et moyennes entreprises capables de répondre aux besoins de ses grandes entreprises et d’agir de façon plus souple et souvent plus efficace par rapport aux opportunités qui se présentent.

J’ai dans le cadre de mon expérience personnelle entre 1979 et 1998, travaillé dans des entreprises de taille plutôt importante.

Dans les structures importantes il existe des systèmes de participation, d’intéressement aux résultats institutionnalisés qui peuvent distribuer par exemple 30% à 40% des bénéfices (ce que j’ai connu dans une entreprise). Dans ces entreprises, il ne s’agit pas de savoir si le chef d’entreprise et son équipe de direction est « méchant » ou « gentil », « généreux » ou « rapace » mais de mettre en place des systèmes de régulation efficace négociés avec les institutions représentatives du personnel.

Par contre depuis 1998, j’ai plus connu des structures plus petites dans le cadre de mon activité de conseil en France et à l’international. Le côté affectif joue plus entre les individus de ces organisations.

L’état a aussi son rôle à jouer qui doit donner un contexte favorable aux développements des entreprises, ce contexte est au niveau éducatif, au niveau du système bancaire, au niveau des régulations mises en place…

J’estime personnellement qu’une économie de marché avec un capitalisme régulé intelligemment au niveau économique, social et environnemental permet le développement durable d’un pays.

Je partage dans les grandes lignes l'opinion de Jean Louis Beffa.

http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Jean-Louis-Beffa-La-France-est-en-train-de-rapetisser-au-plan-mondial-2015-04-17-1303325

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