Avec le soleil arrivent les élections, météo propice au tourisme politique.
Le tourisme en politique c’est très simple :
Prenons l’hypothèse d’une personne que nous appellerons « candidat touriste », voulant être candidat aux élections départementales. Jusque là tout est simple, compliquons un petit peu ;) . Le conjoint du candidat touriste est déjà élue, par exemple 1ere adjointe du maire du village dans lequel réside candidat touriste.
Encore un peu de piment, le maire en question souhaite lui aussi se présenter aux départementales ( Le cumul c’est mal, nous aborderons ce point prochainement)
Eh oui comme on dit : « il y a du monde au portillon »
Comment se présenter sans prise de risque et sans prise de tête ?
La solution facile : le tourisme politique (aussi appelé parachutage )
Le candidat touriste réserve par le biais de son parti / organisation un canton voisin ; et le tour est joué ! En avant la colonie ! Vous me direz, mais les habitants du canton annexé ? Surtout ne pas les consulter, ne pas poser la question !
Tout se négocie au niveau des partis. Dans cette grande tambouille politicienne, seul les chefs interviennent bien entendu.
La Démocratie c’est bien mais faudrait pas abuser ! Gare à l’indigestion…
Le tourisme politique ça arrange bien la cuisine politicienne des partis mais ça laisse un goût amer dans le gosier des citoyennes et des citoyens. Ne nous leurrons pas, c’est de la gestion «entre-soi », du copinage et surtout le refus de la Démocratie Citoyenne.
J’anticipe les arguments des uns et des autres : Oui mais ….
En fait NON! Aucune raison ne me semble valable pour justifier le tourisme politique.
Pas même le fameux : j’ai des attaches (familiales, sentimentales, professionnelles,etc ) avec le territoire visé.
Je reconnais que ma position sur ce point a évoluée, c’est le fruit de réflexion et de nombreux échanges avec des personnes habitants dans mon secteur.
Un principe devrait prévaloir :
Tu te présentes là ou tu résides.
(Et il s’agit bien sur de la résidence principale et non pas d’un pseudo logement servant d’alibi.)