Alors que tout le monde reconnaît le travail effectué par les agents de la Fonction Publique pendant cette pandémie, Macron, son gouvernement, certains élus locaux et donc notre Maire, Anne Vignot en profitent pour mettre en place la loi dite « de la transformation de la Fonction publique du 6 août 2019 ».
Cette loi casse notre statut et aggrave nos conditions de vie au travail.
Les pseudo-privilégiés que nous serions sont très souvent des agents de la catégorie C (70%). De plus, 30% ne sont pas titulaires et très souvent sont des agentes féminines, nos salaires avoisinent le Smic, même après des années d’ancienneté. Pour certains les primes locales aident le quotidien mais elles n’existent pas dans toutes les collectivités locales.
Notre pouvoir d’achat a perdu 18% depuis 2000, pas de revalorisation du point d’indice depuis 2010, nos conditions de travail se dégradent, nos collègues dans la grande majorité de catégorie B et A, ne sont pas mieux lotis.
Cette loi va nous faire revenir 37 ans en arrière (26 janvier 1984 création du statut de fonctionnaire territorial), où l’agent communal devenait fonctionnaire et donc indépendant du pouvoir politique. Il obtenait un statut avec des garanties collectives comme la carrière, le traitement, les organismes paritaires (CAP, CTP) et depuis peu les CHSCT. Tout cela est gravement attaqué avec cette loi.
L’employeur aura tous les pouvoirs, ils ont même prévu de réglementer le droit de grève (art 56). De fait, on devient des serfs, où il faudra se taire pour obtenir quelques petites broutilles. Tu n’auras plus le droit d’exprimer ta colère, ton mécontentement par la grève. Comme cela ne leur suffit pas, ils décident dans cette loi (art 47) de remettre en cause les accords négociés localement sur le temps de travail, il faut que tout le monde travaille 1607H. Ne nous laissons pas déposséder de nos droits conquis !
Nous appelons l’ensemble des agents de la Fonction publique à rejeter plus spécifiquement les 1607 h, qui renient nos accords locaux, et remettent en cause la libre administration des collectivités locales. Certains élus ont déjà annoncé qu’ils n’appliqueraient pas cette mesure, poussons notre Maire Mme VIGNOT à faire de même !
REVENDIQUONS : L’abrogation de cette loi, et la remise en cause du groupe de travail de concertation sur ces 1607h, l’augmentation du point d’indice de 10% immédiatement et l’intégration de toutes les primes dans le traitement, l’amélioration des services publics en répondant aux nouveaux besoins des usagers notamment des plus fragilisés, en recrutant des fonctionnaires. EXIGEONS : la réduction du temps de travail à 32h00, créatrice d’emplois. (les 35h avaient augmenté l’emploi de +7,2% en 4 ans) et de meilleurs déroulements de carrière.
ENSEMBLE, COMBATIFS, NOUS POUVONS LES FAIRE RECULER !
GRÈVE ET RASSEMBLEMENT MARDI 16 MARS 2021 à 10 h 30
ESPLANADE DES DROITS DE L’HOMME (devant la Mairie)