Le système politique en France en retard d’une guerre.

Depuis plusieurs années, nous constatons que les politiques ne font que réagir aux dysfonctionnements constatés lorsque des évènements surviennent.

Les exemples sont nombreux : lorsqu’un ministre doit démissionner suite à une affaire de loyer des règles sont mises en place pour éviter ce problème, lorsqu’un autre souhaite avoir une démarche de transparence vis-à-vis de sa santé suite au décès d'un président des examens de santé périodiques sont réalisés, des dispositions sont prises aussi pour améliorer la transparence de la vie politique et des patrimoines des élus, d’autres dispositions pourraient être prises bientôt sur l’interdiction de faire travailler sa femme son mari sa maîtresse ou son amant …

Le problème vient du fait que ces dispositions ne font suite qu’à des dysfonctionnements et le monde politique se comporte comme ces généraux qui voudraient gagner la guerre précédente et non la suivante.

Je propose donc de passer d’une démarche réactive à une démarche d’anticipation. Souvent les politiques argumentent qu’ils ne sont pas en contradiction avec les lois et les règlements en vigueur, mais en fait ils oublient que les français et françaises peuvent avoir des attentes différentes. Mais il me semble illusoire de parler de règles morales communes puisque ces exigences sont très difficiles à définir et varient d’un individu à l’autre.

A ces lois et règlements, il faut donc définir ce que l’on appelle un référentiel de bonnes pratiques politiques qui permettraient de contrôler effectivement le respect par rapport aux lois et règlements mais aussi par rapport aux attentes de nos concitoyens. Il serait alors possible de contrôler le respect de ces bonnes pratiques qui évolueraient en fonction de l’évolution de notre société. Ce référentiel de bonnes pratiques serait donc établi pour un quinquennat et les politiques s’engageraient à respecter ces dispositions avec bien sur un contrôle à postériori.

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