Je suis toujours étonné par cette litanie sur la baisse du niveau, depuis 2 siècles environ cette baisse de niveau est évoquée sans se fonder sur des preuves objectives et des éléments factuels précis.
Qu’en est-il exactement ? En fait, si l’on prend en compte les faits il est difficile de considérer qu’il existe une baisse de niveau. A titre d’exemple, le nombre d’étudiants à Besançon dans les années 30 était d’environ 800, le nombre d’enseignants titulaires à l'Université de Franche Comté indiqué dans le bilan social 2014 est de 1079.
En ce qui concerne le Bac dont le niveau a soi-disant baissé d’année en année, le pourcentage de bacheliers dans une classe d’âge en 1955 était d’environ 4%, le pourcentage de mention Très Bien obtenu en 2015 est supérieur à ce chiffre. On peut bien sûr ergoter sur le niveau de ces mentions, mais il apparaît évident que si l’on évalue le niveau moyen d’une classe d’âge en 2015 par rapport à 1955, le niveau a considérablement augmenté.
Il demeure un point critique dans notre système éducatif : il s’agit du pourcentage d’élèves en échec scolaire : chaque année, environ 140.000 jeunes sortent du système éducatif sans diplôme, d'après les chiffres du ministère de l'éducation. Cela a d’ailleurs un impact sur l’évaluation PISA et représente une cause (ce n’est pas la seule) de notre pourcentage élevé du chômage en France depuis plus de 30 ans.