La liberté religieuse n’est pas liberté absolue de conscience

Nous nous garderons de nous immiscer dans l'imbroglio administratif qui intrigue les élus et priverait DRDF de la subvention vitale à son fonctionnement.

De quelle type d'association s'agit il, cultuelle ou culturelle ? Dans le cas d'une association culturelle, les agents ou intervenants, qui assument une mission de service public, sont tenus au respect de la loi de laïcité 1905. En l'occurrence , les signes ostentatoires religieux sont proscrits.

Il ne s'agit pas d'une banale "histoire de foulard", nous invitons l'auteur du billet relatant les faits à se référer à cette loi de séparation des Eglises et de l'Etat, afin de les rapporter de façon factuelle. La charte de laïcité éditée par le ministère de l'éducation nationale, lisible dans les établissements scolaires, se place dans cette logique . 

Nous ne nous imposons pas non plus en censeurs en apportant l'éclairage nécessaire à la définition de liberté  qui est donnée par la "mention apportée au projet associatif de DRDF", mais il faut bien comprendre que la liberté absolue de conscience ne se traduit pas par son contraire, la liberté religieuse. En considérant la neutralité de l 'Etat et le principe constitutionnel de laïcité, il ne peut être, à juste titre accordé la subvention revendiquée.

Restons fidèles à la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen écrite à l'occasion de la révolution de 1789 et à notre constitution qui stipule: notre république est démocratique , sociale , indivisible et laïque.

Vivons fraternellement entre citoyens protégés par ces acquis.

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