A 15 jours de la fin des négociations commerciales (entre les enseignes de la grande distribution et les entreprises agroalimentaires) des demandes de baisses de tarifs inacceptables !
Malgré deux nouvelles réunions du comité de suivi des relations commerciales organisées par le ministre de l’Agriculture et la ministre déléguée à l’Industrie, les demandes de baisse de tarif par les enseignes de la grande distribution sont totalement inacceptables.
Au cours de l’année 2020, les enseignes de la grande distribution ont vu leur chiffre d’affaires s’envoler de 6.3% en raison de la fermeture de la restauration hors domicile. Ces enseignes qui ont réalisé une année exceptionnelle en 2020 demandent des baisses de prix pour l’année 2021 alors que les coûts de productions des éleveurs ont augmenté. Il est indispensable que ces hausses de coût de production soient répercutées comme le prévoit la loi Alimentation votée il y a à peine 3 années. La grande distribution balaie d’un revers de main l’augmentation des coûts de productions des éleveurs et par la même occasion la loi alimentation.
Malgré des propos très fermes du ministre de l’Agriculture et de la ministre déléguée à l’Industrie qui ont dénoncé les comportements de la grande distribution, nous interpellerons ce vendredi 19 février le ministre de l’Economie Bruno Le Maire pour que l’Etat prenne des mesures et sanctionne les enseignes qui « s’assoient » sur le revenu des éleveurs et la loi. Il faut que la loi soit appliquée et que les sanctions suivent.
Les photos des producteurs « du coin » contractualisant avec les enseignes ne suffisent pas à masquer les agissements scandaleux de la grande distribution et si l’Etat ne peut pas leur faire entendre raison nous saurons comme par le passé les rappeler à la raison ! Les enseignes ne connaissant que le rapport de force, nous saurons y répondre !