Il faut s'unir pour changer notre société ! Pour combattre la pauvreté, il faut changer la constitution.
Une façon de s'unir pourrait être de se regrouper autour de quelques revendications simples.
Il me semble qu'une donnée essentielle est la crise de la représentativité : les ministres décident seuls avec quelques conseillers sans dialogue social. Les élus, les ministres, le président ont perdu la confiance du peuple. Il y a une crise démocratique et constitutionnelle, qui est sans doute la "mère" des crises.
La phrase de Macron où, en rendant hommage aux militaires, aux soignants, aux pompiers, aux policiers et gendarmes, il a associé les élus est une honte. Ainsi, si j'ose l'écrire, le gendarme Beltrame, assassiné pour sauver un otage à Trèbes, se retrouve au même rang que les Balkany, Cahuzac et autres voleurs de la République !!
Il me semble assez évident qu'une union pourrait se faire autour des idées suivantes :
1- Le RIC, référendum d'initiative citoyenne, avec les 4 types de RIC :
- révocatoire, pour révoquer un responsable politique,
- législatif, pour proposer un texte de loi,
- abrogatoire, pour abroger une loi,
- constituant, pour proposer un amendement à la constitution.
2- le tirage au sort. Chaque assemblée, chaque organe décisionnel, gagnerait en légitimité si une partie de ses membres était désignée par tirage au sort. Il y aurait ainsi un garde-fou au carriérisme politique ou syndical. Il y aurait aussi un gain en transparence, et la garantie que toutes les catégories (âge, métier, richesse, territoire…) soient représentées.
3- le non cumul des mandats et le non cumul dans le temps (par exemple pas plus de un ou deux mandats dans la même fonction).
Ces nouvelles règles de représentativité pourraient s'appliquer au delà des assemblées politiques, par exemple aux syndicats, aux chambres de commerce et d'agriculture, au conseils d'administration des sociétés privées comme des organismes d'état …
Bref, si on veut changer la société française, et notamment combattre les inégalités, il faut commencer par changer la constitution, changer les règles de la représentativité pour permettre, notamment, aux plus pauvres d'être présents dans la vie politique et décisionnelle.
Bonne Année 2019 – Bonne Révolution 2019
Gerlac39
Bonjour, bonne année.
Bonjour, bonne année.
Les citoyens sont victime d’une escroquerie politicienne dans la mesure ou les
politiciens et nombre de journalistes payés pour ce faire, se répandent dans tous les
médias qui font l’opinion, en parlant de démocratie REPRÉSENTATIVE. CETTE
AFFIRMATION EST CONTRAIRE À LA RÉALITÉ CONSTITUTIONNELLE telle qu’elle
est affirmée dans l’article 6 du Préambule de 1789 .
Celui-ci stipule: » La loi est l’expression de la volonté générale, Tous les citoyens et
citoyennes , ont droit de concourir PERSONNELLEMENT, ou par leurs représentants,
À SA FORMATION ».
C’est pour cette raison, que nos feuilles d’impôts et autres décisions des multiples
annexes de l’ÉTAT sont publiées » au nom du peuple français » et non pas au nom du
parlement, dont les membres « actuellement tous godillots » sont censés, nous
représenter d’après les médias et autres manipulateurs.
Ceux qui siègent au parlement depuis quelques décennies ne sous représentent plus,
ne nous représentent pas. « Godillots », ils votent en permanence selon les instructions
qui leurs sont données par leurs partis lorsqu’ils sont au pouvoir, ce, quelles que soient
les majorités qui s’y succèdent .
Or, les citoyens financent » La VIE PUBLIQUE » par leurs impôts ( Voir la déclaration de
candidature d’un candidat à la députation.)
Les impôts des citoyens sont CONFIÉS aux PARTIS qui financent les campagnes
électorales des aspirants califes.
Ceux-ci sont donc tenus en laisse par les partis politiques, ce d’autant plus qu’au
delà du financement discriminatoire des moyens à la disposition des différents
candidats, les candidats « LIBRES » de toute attache politicienne subissent une multitude
de discriminations, entre autres, en ce qui concerne le temps d’accès aux médias qui
font l’opinion dont les médias de service publics.
Ces conditions discriminatoires, sont imposées aux candidats en vertu d’un principe
non constitutionnel d’ÉQUITÉ! ( Je mets au défi qui conque d’en trouver une
définition)
Pire, aucune autorité administrative ou politique n’est en mesure de donner une
définition légale de l’ÉQUITÉ , qui permet ainsi de violer le seul principe
constitutionnel applicable, celui d’ÉGALITÉ.
Ces dispositions sont mises en oeuvre dans un cadre RÉGLEMENTAIRE, par le CSA,
en l’absence de LÉGISLATION en matière de propagande électorale. ( Dixit, l’aveu d’un
Président du CSA, en réponse à une demande que je lui avais adressée)
Le Général de GAULE voulait « libérer la République de la dictature des partis » !! En
réalité, vous chassez ces partis par la porte, ils rentrent par la fenêtre.
POUR SORTIR de cette situation, il n’existe aucune solution si les citoyens ne
remettent pas la main sur le fonctionnement de l’ÉTAT sous la forme du référendum
d’initiative populaire, qui n’a rien à voir avec le référendum d’initiative dit citoyen,
actuellement proposé, soumis à « l’avis , la tutelle, de nos représentants parle-
Menteurs ».
Une solution consisterait à financer directement par l’ÉTAT, la participation de
chaque candidat aux élections législatives ( avec un remboursement variable de leurs
frais de campagne tenant compte du % des votes en leur faveur.) Libre à eux, ensuite
de se constituer en partis politiques
De ce fait, leurs liens avec les partis seraient plus distendus et leur permettrait ainsi non
seulement de beaucoup mieux représenter les citoyens qui les ont élus, mais
d’effectuer le travail qui leur incombe, en notre nom,de contrôle des décisions du
gouvernement,
Cette suggestion n’est pas contradictoire avec la demande insistante d’une
représentation plus proportionnelle, ou par tirage au sort, pour intégrer plus de diversité
dans la représentation nationale.
Ce qui précède concerne bien évidemment également les autres élections, sénat,
régions et communes, avec des aménagements tenant compte des particularités de
chacune des élections.
La France est multiple, dans tous les domaines, territoire, activités, sociologie, etc .
Prétendre vouloir diminuer le coût du fonctionnement des institutions en diminuant le
nombre d’une part, la variété d’autre part de nos représentants alors que les décisions (
complexes) doivent prendre en compte tous les particularismes, me semble contraire
au bon sens. Il est beaucoup plus aisé pour un pouvoir, de contrôler un petit nombre
qu’un grand nombre.
La solution réside plus dans la limitation (à organiser dans le cadre d’un Réf d’init
Popul) des mandats successifs, des indemnités à leur accorder, des cumuls de
mandats ainsi que le contrôle effectif ( art14 DDH 1789, sur production des notes des
frais engagés) par des comptables publics au vu des ordres de missions reçus) comme
dans toute démocratie digne de ce nom).
Bien évidemment :
– tant que la justice sera aux ordres du pouvoir, tant que son budget sera
RIDICULE PAR RAPPORT AUX BESOINS,
– tant que nos contre-pouvoirs seront bafoués,
– tant que le système de subventions continuera de tenir en laisse les acteurs
privés, tant que les associations seront bénéficiaires des mêmes subventions,
– tant que l’autonomie financière des collectivités territoriales ne sera que verbale
( à différence de ce qui se passe dans la plupart des pays qui nous entourent),
– tant que les médias seront entre les mains de marchands de canons et de
béton, il y a peu d’espoir.
Difficile d’espérer constater un jour, une amélioration significative du fonctionnement de
notre médiatico-démago-ploutocratie, ( Dictature du fric).
Depuis toujours, notre pays est champion du monde ou presque de la distance
hiérarchique ( servitude volontaire). Cette situation étant en permanence cultivée par un
système scolaire qui privilégie le gavage des connaissances plutôt que le
développement de l’esprit critique.
La suite prochainement
Gerlac 4 01 19