La Chronique de Filou – Pourquoi une gestion si catastrophique de l’épidémie?

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Quand on critique la "gestion Covid", on nous répond "yaka faucon" … mais essayons de lister deux ou trois faits, et on voit avec évidence leurs incompétences !

 

Sans trop m'étendre sur le début de l'épidémie, tout le monde se rappelle le discours sur les masques, et autres mensonges, pour cacher la non-préparation de l'état et de ses services, NOS SERVICES PUBLICS.

Et une ministre de la santé qui, sur ordre du chef Macron, va courir la campagne parisienne.

Et ces élections municipales de mars : l'Italie se confinait, et chez nous, l'exécutif (et presque tous les groupes politiques) expliquaient qu'on pouvait voter en sécurité, sans souci!

C'est de l'incompétence criminelle parce que nous avions l'expérience chinoise et surtout italienne, et on savait exactement à quoi s'en tenir.

 

Je m'attarde davantage sur la deuxième vague actuelle.

J'ai recopié (grâce aux graphiques publiés par France Info qui donnent accès aux valeurs, https://www.francetvinfo.fr/) les chiffres des décès, qui représentent des valeurs fiables de l'épidémie. En effet, même si quelques décès sont mal imputés dans les statistiques, la surmortalité calculée par l'INSEE est démontrée.

Je présente en Figures 1 et 2, la mortalité Covid-19 en échelle arithmétique et logarithmique.

D'abord, ce sont des courbes (des vagues) qu'il convient d'observer en échelle logarithmique, car on a un comportement quasiment linéaire des données, et c'est beaucoup plus évident à lire que le début d'une courbe en forme de vague.

On voit nettement que dès le mois de septembre, autour du 15 septembre, les données annonçaient la deuxième vague épidémique. Et la première décision de confinement va intervenir le 30 octobre. Évidemment si Filou peut aussi facilement le démontrer, il est évident que tous les épidémiologistes le savaient, et que le chef de l'État et le gouvernement possédaient l'information.

Donc, la question est : pourquoi autant de semaines, pourquoi 4 à 6 semaines en septembre et octobre, sans décision effective sur la propagation du virus. Ce ne sont pas quelques couvre-feux locaux très tardifs qui font réponse, puisque que aussitôt les décideurs savaient que la montée en puissance de l'épidémie se poursuivait.

Mais je me souviens que Macron voulait faire ses annonces sur le séparatisme. Et ma question rebondit : est-ce que le calendrier politique personnel du chef de l'état a retardé les prises de décisions? Est-ce que, comme cela fut le cas en mars avec les élections municipales, le calendrier politique nous a conduit dans les difficultés d'aujourd'hui.

Sans compter que la période fut aussi l'occasion de passer quelques lois scélérates : la loi sécurité et la loi de financement de la recherche, deux lois très contestées et contestables.

À cela s'ajoute, un allègement du confinement alors que la courbe épidémique ne le permet pas.

En mars il y fallu 21 jours après le pic épidémique (8 avril, moyenne glissante des décès calculée sur 7 jours = 531 personnes décédées par jour) pour diviser le nombre de décès par 2 (moyenne de 267 décès quotidiens le 29 avril). Avec un pic que je situe le 19 novembre, il n'est pas normal d'alléger le confinement le 28 novembre, il aurait fallu attendre le 10 décembre.

Évidemment, je sais bien que la décision d'alléger le confinement correspond également à des motivations économiques, psychologies et autres, et c'est normal.

Et même si je reconnais que gérer la crise est très difficile, les bêtises criminelles que je dénonce ici, montrent bien que la seule gestion possible était l'anticipation.

Et c'était possible en septembre ou début octobre.

Et c'était possible avant, si les politiques successives n'avaient pas détruit l'hôpital, les stocks de masques et tant d'autres choses.

Et c'est possible si on choisit un autre mode de société, respectueux de l'homme et la femme, de l'humanité et de son environnement

 

Dans le cas contraire, une épidémie c'est comme un incendie de forêt, si on n'a pas pris les bonnes mesures avant : débroussailler, faire des chemins d'accès, surveiller les massifs …, et si on n'attaque pas l'incendie très fortement dès le début, et bien on ne pourra que courir après le feu, et c'est le feu qui commande.

 

Aujourd'hui, du fait de l'incompétence "En Marche", c'est le coronavirus qui commande.

 

 

 

 

 

 

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