La Chronique de Filou – Je suis un Yaka Faucon !

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 Y'a qu'à, y faut con ! YAKA FAUCON ou vrai con, je ne sais pas, mais je le revendique. Et voilà pourquoi.

 

Régulièrement, je lis dans les réseaux sociaux des appels à bénévoles ou des commentaires sur le bénévolat, … les auteurs y fustigent les" y'a qu'à, faut qu'on". J'en suis un, je le revendique!

Plusieurs fois dans ma vie, depuis mon adolescence, je me suis engagé dans des associations, des syndicats, des partis.

Je pense qu'à chaque fois, j'ai fait le job ! J'utilise cette expression pour ne pas avoir à raconter mes divers engagements. Mais, je vous promets, j'ai écouté, joué le jeu, participé, donné de mon temps.

Mais, au bout d'un certain temps de vie associative active, de militantisme actif, il m'est arrivé de proposer, de discuter, d'essayer d'amender tel ou tel compte-rendu, tel ou tel texte, de suggérer des initiatives, des méthodes nouvelles.

J'ai critiqué souvent, et parfois mes critiques ont été acerbes, mais jamais en première intention, toujours après une période active "obéissante".

Et j'ai vécu à chaque fois la même chose. Les organisations, très diverses, auxquelles j'ai participé, sont installées, ou s'installent dans un fonctionnement ronronnant et les équipes dirigeantes, parfois LE dirigeant seul, n'écoutent pas, et quasiment jamais ne savent prendre en compte les avis, surtout si ils surviennent après une analyse critique. Et d'ailleurs, peu importe la pertinence de la critique, la critique n'est pas admise dans ce pays.

 

Je fais la même analyse pour presque tous les secteurs d'activité de notre société … et, étant universitaire, cela m'attriste profondément, et cela m'amène, comme dans une chronique récente, à me demander si ce pays, ex-Pays des Lumières, ne serait pas tout simplement devenu bête.

 

On lira ici, si on le veut, un complexe de supériorité intolérable chez l'auteur de ces lignes (sacré Filou). Mais, on devrait plutôt convenir avec moi, de cet immobilisme mortifère de la société française, qui est si bien souligné par toutes les questions que l'actualité répète sans cesse depuis des décennies sans aucune avancée d'aucune sorte. Dans le désordre : les algues vertes, les pesticides, les sans-abris, les femmes battues, l'égalité des sexes, la pédagogie de la réussite, les règlements de pêche ou de chasse, les pollutions variées et diverses, les méthodes de mobilisations, l'union syndicale, l'union des gauches …

 

Et, puisque nous arrivons sans doute à une période clé de l'histoire humaine, avec un très probable risque d'effondrement des sociétés (lisez les collapsologues, écoutez Greta Thunberg), il est naturel d'être persuadé que nos sociétés ne sauront pas répondre aux défis climatiques, aux inégalités, aux crises énergétique, démographique …

 

Donc, je reste chez moi, et je cultive mon jardin, en espérant …

que la jeunesse nous botte le cul ! Il en est grand temps !

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