La Chronique de Filou – Élevage, Lait, Comté®, Pollutions (I).

Bonnevaux (Doubs) - épandage 11 janvier 2018.

Je ne crois pas que nos rivières sauront attendre l'évolution du monde agricole, la preuve par l'image !!

 

Le fait que l'agriculture comtoise, et tout spécialement par les mauvaises habitudes des producteurs de lait du Doubs, ne soit pas la seule responsable de la dégradation des rivières, ne saurait justifier l'absence de décision limitant les pollutions agricoles.

À la lumière de ce qui existe en Auvergne, Bretagne, Rhône-Alpes, Yonne … il est possible de mettre fin aux épandages d'hiver, par exemple en interdisant les épandages de lisiers entre le 15 novembre et le 15 février.

Cette chronique publie quelques unes des photos reçues par le collectif SOS-Loue et Rivières Comtoises, photos qui font mentir ceux affirmant que ces épandages d'hiver sont des exceptions.

Non, une fois de plus, les habitants du Doubs ont été les témoins de l'irresponsabilité environnementale d'un grand nombre d'agriculteurs du département.

 

Ainsi, quand on achète le Gruyère de Comté®, est-on responsable de la crise écologique en cours ?

Je vous laisse juge, mais ne peux m'empêcher de vous suggérer l'achat de Comté® BIO … voire d'Emmental !!

 

 

A suivre

Commentaires

  • bonjour

    bonjour

    très sensible à ce qui se passe en Franche comté en tant que pêcheur, mais aussi citoyen, je m’interroge toutefois : les vaches bio ne produiraient pas de lisier….jdis ça, j’dis rien

    cordialement

    françois

    • Elles en produisent sans

      Elles en produisent sans doute moins que les vaches des élevages conventionnels. Ne serait-ce par ce que les paysans bio sont davantage sur des systèmes paillés produisant du fumier, ou systèmes mixtes lisier-fumier, que les élevages « tout lisier » sur caillebotis qui nécessitent moins de travail humain et des fosses à lisier plus grandes.

      Le lisier est plus délicat à épandre car plus liquide, et surtout quatre fois plus concentré que le fumier en nitrates… Le lisier doit être épandu sur un sol dont la végétation est prête à repartir sinon il s’infiltre dans le sous-sol faute d’être consommé par les plantes…

  • Un lisier BIO est moins riche

    Un lisier BIO est moins riche en azote et phosphore et ne contiendra pas les « toxiques » (médicaments, pesticides des aliments … imaginez, nous avons du glyphosate dans les urines, alors les vaches !!). De plus, les agriculteurs en BIO sont souvent beaucoup plus sensibilisés aux pollutions et ils pratiquent des épandages dans « les règles ». Y’a pas de secret, il suffit de regarder les pâtures ; fleurs (BIO+++) ou pas de fleurs (lisiers – – -), rumex (oseille, plante nitrophile, lisier —) ou pas (BIO+++) …


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